Le sort des minorités musulmanes ou issues de l’islam ajoute une source de conflits à celui généré par des États à la légitimité souvent fragile, notamment en ce qui concerne les États arabes.
Il faut imaginer des pistes pour l’après-Bachar, renouer le dialogue avec Moscou comme Téhéran, incontournables en Syrie, ou assumer le risque d’un engrenage possible engagé par Donald Trump.
La faculté qui est désormais donnée d’accomplir le crime en le donnant à voir de manière immédiate, comme en Syrie depuis 2011, corrompt notre faculté de penser.
De plus en plus d’Iraniennes défient le gouvernement, brandissant leurs foulards dans les lieux publics. En solidarité, chaque mercredi dans le monde, d’autres femmes portent un voile blanc.
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Le gouvernement légal afghan ne tient véritablement que 30 % du pays face à des talibans qui profitent surtout des faiblesses et des erreurs de Kaboul, mais aussi de Washington.
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
L’UE et la France, acteurs économiques majeurs en Iran, ont les moyens de mettre en œuvre une diplomatie originale mêlant exigence sur les droits humains et coopérations économiques.
Il manque aux apprentis sorciers de la « realpolitik » une dimension essentielle pour ancrer leur approche dans la réalité régionale : la prise en compte des peuples du Moyen-Orient et de leurs aspirations légitimes.
Avec la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, Donald Trump persiste dans les décisions polémiques, en dépit des réticences d’une partie de son administration.
Le Hezbollah est devenu incontournable au Liban et au-delà. Comment ce parti, tiraillé entre une base populaire, des velléités néolibérales et un Iran interventionniste se dessine-t-il dans la région ?
Raphaël Gourrada, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Le Liban est une fois de plus ballotté par les remous des tensions régionales qui montrent les limites d’un système politique fondé sur le consensus et les représentations confessionnelles.
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Le discours partial et biaisé du Président américain pourrait provoquer une régression en Iran vers un retour d’un anti‑américanisme primaire des premières années de la Révolution islamique.
La dissuasion d’aujourd’hui n’est plus seulement celle du fort doté de N têtes nucléaires, face à des acteurs inférieurs. Elle se décline sur au moins cinq modes.
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Pour Téhéran, le danger djihadiste est au cœur des prises de décision sécuritaires depuis plusieurs années. La République islamique mène sa propre « guerre contre le terrorisme » sur deux fronts.
Rien ne sert de savoir si l’histoire se répète, ou de se focaliser sur les « leçons » du passé. Il faut mieux penser global pour comprendre les tensions actuelles avec la Corée du Nord.
Que faire en Syrie ? Assad doit-il partir ? Une intervention militaire sans mandat de l’ONU serait-elle responsable ? Voici onze questions qui permettent de mieux appréhender la situation.
Réunis fin mai à Vienne, les membres de l’OPEP ont tenté à nouveau de soutenir les prix du pétrole. Mais l’offre américaine et une situation géopolitique mondiale confuse compliquent ces efforts.
Si les relations entre Israël et certains pays du Golfe s’améliorent, la normalisation des relations israélo-arabes reste lointaine. Riyad veut rester maître du jeu.
Fatiha Dazi-Héni, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
L’esprit de solidarité qui lie les six régimes depuis la création de cette instance en 1981 devrait sortir fortement affaibli par cette crise sans précédent.