Sylvie Ducas, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le 24ᵉ congrès SHARP, rassemblant des chercheurs sur le livre venant du monde entier, se tient à Paris du 18 au 22 juillet. On y parlera des « langues du livre ». Comme en réponse à la barbarie.
Pour préparer leurs vacances, nombreux sont les voyageurs qui consultent ces guides – sans nécessairement réfléchir aux enjeux qu’ils soulèvent ou à leur histoire. Une analyse socio-anthropologique.
Diana Cooper-Richet, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Plongée dans les échanges culturels entre la France et le monde au XIXᵉ siècle. Un pan méconnu de la vie intellectuelle parisienne. Une mondialisation précoce en train de naître.
La bande dessinée francophone a fondé sa légitimité sur l’édition de livres. Face au numérique, les enjeux sont grands à renouer avec la portée populaire de cette forme narrative subversive.
Alors que les éditions Fayard travaillent sur la sortie d’une nouvelle édition en français de « Mein Kampf », retour sur l’histoire d’une traduction en cinq dates.
Au Salon du Livre de Paris 2016 plus de 50 événements et rencontres se tiendront autour de l’auto-édition. Réflexions sur les possibilités et les limites de l’« uberisation » dans ce secteur.
Que se passerait-il si l’on décidait la fin de la loi de 1981 sur le prix unique du livre ? L’étude de l’exemple du marché britannique apporte quelques enseignements.
Sylvie Ducas, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Derrière ce roman très construit… et drôle, c’est la lecture contemporaine que Frédéric Ciriez met en abîme et interroge, et dont il pointe les réalités.
L’écrivain doit se tenir hors jeu pour rendre compte du jeu. Et c’est en cela qu’il est en danger. L’enjeu n’est pas tant une question de statut, mais la possibilité même de se mettre hors jeu.
Armin Owzar, Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3
La réédition historique et critique de Mein Kampf en Allemagne a fait grand bruit. Mais ce livre a-t-il encore le pouvoir délétère qu’on lui prêtât jadis ? Analyse de quelques arguments.
Nathalie Heinich, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Les écrivains doivent-ils tous vivre de leur plume exclusivement ? Ou relèvent-ils d’une économie mixte ? D’un régime vocationnel plutôt que d’un régime professionnel ? Débat.
Comment sortir les écrivains professionnels de la précarité et leur proposer des occasions d’écrire et des lieux adaptés ? L’exemple québécois est à méditer.
Y a-t-il une opposition entre la littérature papier et la littérature numérique ? Il y a une continuité dans les pratiques, mais rupture dans les processus d’institutionnalisation de ces pratiques.
Certes les éditeurs ne font pas toujours leur travail. Mais les chercheurs eux-mêmes, par leurs motivations affichées ou cachées, ont une grosse responsabilité.
Les éditeurs scientifiques et techniques font-ils vraiment leur travail de diffuseurs de la connaissance ? Pas sûr. Et si la solution passait par une diffusion gratuite des savoirs ?
Début septembre, le Pakistan a fait usage de drones armés dans la lutte antiterroriste sur son propre territoire. La preuve que ce type d’armes est en train de proliférer de manière anarchique.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay