Concept admettant de nombreuses définitions parfois contradictoires entre elles, le djihad n’est pas une notion facile à appréhender. Un récent ouvrage retrace sa longue histoire.
Depuis la publication des « Versets sataniques », Rushdie affirme que les textes religieux devraient être ouverts à la discussion et à la contestation.
De nombreux gouvernements de pays musulmans critiquent avec force les « blasphèmes » mais restent silencieux sur les violations concrètes des droits des minorités musulmanes résidant à l’étranger.
Sivane Hirsch, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
Le désir de secouer les élèves peu engagés amène parfois les enseignants à montrer des images choquantes, renforçant la sensibilité du thème. D’autres préfèrent simplement éviter cet enseignement.
L’horrible mort de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, met en lumière la grandeur du combat pour la liberté d’expression dont les enseignants sont, plus que jamais, les hussards.
Au Pakistan, en Iran et en Arabie saoudite, le blasphème est passible de la peine de mort. Ces lois n’ont pas seulement des motifs religieux : elles répondent aussi à des préoccupations politiques.
En analysant les réactions après l’attentat contre Charlie Hebdo, on observe que ces dernières sont souvent très éloignées des valeurs auxquelles était attaché le journal.
Le dessin de presse se joue dans un rapport triangulaire entre un dessinateur qui raconte, une cible objet de sa mise en dessein, un lecteur qui interprète et juge.
Utiliser le Coran pour maintenir les femmes dans une situation d’infériorité et les maltraiter, c’est oublier la nécessité de prendre en compte le contexte dans lequel le texte sacré a été produit.
La problématique des liens entre humiliation, vengeance et violence est bien connue. Cette question a néanmoins retrouvé une actualité saisissante depuis la montée en force de l’État islamique.
L’étude de textes issus du magistère catholique fait vaciller l’opposition entre la Bible, témoignage humain susceptible de contenir des erreurs, et le Coran, parole de Dieu dictée sans intermédiaire.
En proclamant le califat en juin 2014, Daech publia une vidéo intitulée : « La fin de Sykes-Picot ». La notion de souveraineté d’un État musulman est au centre de son action.
La capacité de la religion à ne pas s’embarrasser de nuances entre « fidèles » et « infidèles », ou entre le « bien » et le « mal », en fait une idéologie redoutable aux mains de démagogues.
En faisant fi du pluralisme théologique et de la tolérance religieuse, Daech met son interprétation des écritures et de la tradition au service de ses objectifs politiques, et non l’inverse.
Quelles sont les origines de Daech ? Que veut-il ? The Conversation publie une série d’articles permettant de mieux comprendre la nature de ce groupe qui au Levant fait régner la terreur.
Après les attentats de 2015, le débat sur la laïcité s’est déplacé de l’école sur le terrain des libertés et de la sécurité. Au risque d’en faire une arme de guerre.
Il est temps pour les musulmans d’oser questionner les interprétations de la charia sur lesquelles l’État islamique s’appuie pour combattre l'obscurantisme et le terrorisme.