La Santé publique souffre ces derniers mois d’une baisse de confiance. Le manque d’autonomie et de transparence durant la pandémie et la coloration politique de l’expertise peuvent en être la source.
Le renouvellement continuel de l’état d’urgence crée un climat propice à l’adoption de mesures sanitaires dont la nécessité est difficilement justifiable.
La Covid-19 est venue rappeler aux Occidentaux la réalité de la mort, occultée en raison des progrès scientifiques, de l’allongement de l’espérance de vie et de l’accroissement de la sécurité.
La crise sanitaire en Guadeloupe a fait ressurgir une série de problèmes endémiques, dont la précarité, le coût de la vie, le chômage massif, et les crises environnementales et identitaires.
Il nous faut radicalement questionner l’utilisation de cette rhétorique guerrière et paralysante depuis le début de la pandémie, sans avoir peur de s’exposer aux critiques.
On ne sait pas grand-chose de la « Covid longue », notamment qui, quand et à quel point elle frappera, combien de temps il faudra pour s’en remettre, ou si une guérison complète est possible.
Ouvrir ou ne pas ouvrir leurs frontières ? Les pays du Sud-Est asiatique dépendent lourdement du tourisme, mais la faible vaccination de leur population est un frein à l’ouverture de leurs frontières.
La myocardite consécutive à la vaccination contre la Covid-19 est rare, et les conséquences peu graves. Le risque de lésions cardiaques plus lourdes est tout autre en cas d'infection au Covid-19.
Plus on est éduqué et moins on adhère aux théories du complot. Le développement de capacités analytiques diminue le recours à des solutions simples pour résoudre des problèmes complexes.
Les influenceurs comblent des besoins affectifs et d’informations. Ils sont perçus comme des modèles en qui leurs abonnés se reconnaissent ou auxquels ils aspirent à rassembler.
Les humains interagissent avec les nanoparticules depuis des millénaires, et nous utilisons quotidiennement des dispositifs basés sur les nanotechnologies.
Il est crucial que les différents gouvernements, chercheurs et prestataires de soins de santé reconnaissent l’approche « Une seule santé » pour la prévention et la préparation à de futures pandémies.
L’une des raisons pour lesquelles le variant Omicron se distingue des autres est le nombre considérable de mutations dans la protéine spike. Mais cela en fait-il un super-variant ?
L’émergence d’Omicron a mis en lumière les profondes inégalités vaccinales sur la planète. Mais aussi l’attitude indéfendable du Canada vis-à-vis l’Afrique.
Une enquête menée auprès des élèves du secondaire a mis en évidence les tensions auxquelles ils ont été confrontés lorsque les cours ont été déplacés en ligne pendant les périodes de confinement.
Si les symptômes de la Covid-19 causés par le variant Omicron sont moins graves, les personnes infectées seront moins susceptibles de passer des tests de dépistage et de s’isoler.
Imposer aux étudiants étrangers de se faire vacciner pour pouvoir retourner dans leur pays : une question de droit fondamental ou une mesure inévitable de contrôle de la pandémie ?
La pandémie de Covid-19 a révélé aux Canadiens les mauvaises conditions de vie dans les CHSLD. Ils veulent des soins à domicile, et des politiques fiscales qui les soutiennent.
Lionel Berthoux, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
L’information scientifique dont disposent actuellement les parents est-elle suffisante pour leur permettre de prendre une décision éclairée quant à la vaccination de leurs enfants contre la Covid-19 ?
Hugues Loemba, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
La communication et la vulgarisation de la preuve scientifique disponible permettent d’assurer la confiance du public envers la vaccination et de dissiper les inquiétudes potentielles.
Lorsqu’il s’agit de décider s’il faut vacciner les enfants âgés de cinq à onze ans contre la Covid-19, les organismes de réglementation au pays doivent s’appuyer tant sur l’éthique que la science.