Représentants d’une France en colère, les « gilets jaunes » aspirent à refonder la démocratie par un meilleur contrôle des élus, davantage d’écoute et de participation des citoyens.
Conversation avec Marc Lazar autour du concept de « peuplecratie », l’idée d’une souveraineté du peuple sans limites et d’une démocratie immédiate, sans médiation.
Face aux coups d’État frappant l’Afrique de l’Ouest, il est nécessaire de sortir d’une analyse ramenant ces phénomènes à des dynamiques locales et de prendre en compte les causes internationales.
Parier sur la mathématique électorale ne devrait permettre ni au PS, ni à la France Insoumise, ni aux formations écologistes et encore moins à l’extrême gauche de participer à une majorité nationale.
Qui incarne la nation ? Les délégués du peuple qui ont été élus, et, suivant la constitution de 1958, d’abord et avant tout le président de la République, ou le peuple lui-même ?
Des partisans du mouvement d’opposition, M5, affichent leur soutien à la junte militaire, à Bamako, en juin, et appellent à un Mali nouveau et inclusif.
Depuis les «voies ensoleillées», beaucoup de choses ont changé depuis 2015. Justin Trudeau doit convaincre qu’il est le meilleur choix pour lutter à la fois contre la Covid et le changement climatique.
Comment expliquer que les manifestants hostiles à la politique sanitaire s’emparent du symbole de l’étoile jaune ? Un excès qui témoigne de l’incapacité actuelle à conduire des débats argumentés.
Le taux d’abstention au second tour des élections régionales et départementales témoigne d’une crise de la démocratie qu’Emmanuel Macron ne peut ignorer.
Le risque épidémique semble être un argument bien insuffisant pour expliquer la hausse de l’abstention : en revanche les questions du genre et des inégalités sociales ont été sous-estimées.
La figure du notable, proche de ses électeurs, revient sur le devant de la scène à l’occasion des élections locales. Un antidote à la confiance brisée des Français envers leurs politiques ?
Bertrand Labasse, ESJ Lille (École supérieure de journalisme de Lille)
Ne pas déplorer ni maudire mais comprendre : telle semble la juste attitude pour ceux qui s’inquiètent d’un débat public dont le niveau leur semble indigent.
La France s’est distinguée des autres États par son refus d’adapter son droit électoral à la pandémie. Cela révèle le manque d’investissement démocratique des élections par les pouvoirs publics.
La nouvelle administration américaine a évoqué la mise en place d’une alliance des démocraties. Le projet semble pour l’heure bien vague. Une telle alliance est pourtant nécessaire.