Le drapeau chinois flotte derrière des barbelés dans une cité de Yangisar, au sud de Kashgar, dans la région occidentale du Xinjiang en Chine (4 juin 2019).
Greg Baker/AFP
Diana Cooper-Richet, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
A la fin des années 1920 Paul Robeson tisse, par le plus grand des hasards, ses premiers liens avec la classe ouvrière anglaise, quasi exclusivement blanche à cette époque.
Plus du tiers des étudiants universitaires affirment avoir été victimes d'une forme de discrimination. La plupart ne sont pas dénoncées.
Shutterstock
Une étude révèle que plus du tiers des étudiants universitaires ont affirmé avoir été victimes d’une forme de discrimination au cours des trois dernières années. La plupart ne sont pas dénoncées.
Des ouvriers nettoient une statue d'Andrew Jackson dans le parc Lafayette récemment réouvert près de la Maison Blanche, à Washington DC, le 12 juin 2020.
Mandel Ngan / AFP
À travers le monde, les statues et monuments représentant des figures majeures du colonialisme et la traite d’esclaves sont devenus la cible des manifestants contre le racisme et la discrimination.
Le 14 juin 2020, à Glasgow, un rassemblement pour « défendre » une statue de l'ancien premier ministre conservateur et fondateur de la police métropolitaine, Sir Robert Peel, contre ceux qui demandent son retrait.
Andy Buchanan/AFP
On assiste aux États-Unis comme en Europe à des actes de vandalisme et de déboulonnage de statues de certaines figures emblématiques de l’histoire occidentale.
« Cessez de financer la police ». Le 8 juin 2020, à Washington.
Tasos Katopodis/Getty Images/AFP
Gwenola Ricordeau, Université de Lille - initiative d'excellence; Joël Charbit, Université de Lille - initiative d'excellence et Shaïn Morisse, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Dans le sillage des manifestations américaines après le meurtre de George Floyd, le mouvement en faveur de l’abolition de la police gagne du terrain.
Des manifestants contre le racisme, après le meurtre de George Floyd, le 5 juin 2020 à Brooklyn.
AFP / Angela Weiss.
Les privations imposées à nos libertés pendant le confinement auraient-elles permis une prise de conscience des inégalités et injustices inhérentes à nos sociétés ?
Le Brésil compte 209 millions d’habitants et 6 millions d’employées de maison.
Mauro Pimentel / AFP
Les employées domestiques comptent parmi les premières victimes du Covid-19 au Brésil. Bon nombre d’entre elles se retrouvent aujourd’hui sans emploi, parfois sans aucune ressource.
Le 4 juin 2020, les gens participent à un mémorial pacifique pour George Floyd au parc Cadman Plaza à Brooklyn, New York.
Lazzaro/Alive Coverage/Sipa USA
Thibault Lieurade, La Conversation Canada et Liam Petterson, La Conversation Canada
Cette semaine, nos experts expliquent notamment pourquoi les personnes de couleur sont les plus touchées par le Covid-19 et décryptent le succès de la Nouvelle-Zélande dans sa gestion de la crise.
Manifestation à Lyon, le 6 juin 2020 en soutien au mouvement « Black Lives Matter » à travers le monde suite au décès de George Floyd, tué par la police de Minneapolis.
Jeff Pachoud/AFP
Et si, à force de traquer qui est raciste nous passions à côté de « ce » qui est raciste dans le fonctionnement ordinaire de nos institutions ?
Une manifestante à Nantes le 2 juin en soutien aux mobilisations pour George Floyd, citoyen américain mort lors d'une interpellation policière à Minneapolis.
Loic VENANCE / AFP
Jacques de Maillard, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Faut-il assimiler la situation française au contexte américain ? Comment apprécier cette mobilisation aux portes du Tribunal de grande instance de Paris, au regard de ses équivalents américains?
Des fleurs et des photos déposées sur un mémorial aux victimes de la violence policière lors d'une manifestation à New York, le 29 mai 2020.
Spencer Platt/Getty Images North America/Getty Images via AFP
Depuis des siècles, des Noirs sont tués impunément aux États-Unis. Les images de cette violence témoignent d’un manque de respect vis-à-vis des morts et risquent de traumatiser ceux qui les regardent.
Une statue de la Liberté brisée devant un magasin de souvenirs pillé après des émeutes consécutives contre la mort de George Floyd, New York, le 2 juin 2020.
Johannes Eisele/AFP
L’histoire de l’esclavage et de la ségrégation dont les Noirs ont fait l’objet pendant des siècles permet de mieux comprendre la mort de George Floyd et les émeutes qui se sont ensuivies.
La police tente de contenir des manifestants au parc Lafayette, à Washington, D.C., le 30 mai 2020.
Tasos Katopodis/Getty Images
De nombreux organismes chargés de l’application de la loi n’enquêtent pas de manière adéquate sur les allégations de mauvaise conduite et ne reçoivent que rarement des plaintes de citoyens.
Pendant une manifestation à Denver, Colorado, le 31 mai 2020.
Jason Connolly/AFP
Si la mort de George Floyd a suscité une réaction aussi vive aux États-Unis, c’est parce qu’elle s’inscrit dans un contexte délétère largement alimenté par le président et ses soutiens.
Les personnes racialisées sont surreprésentées dans les travailleurs de première ligne. Ils n’ont souvent pas d’autre choix que de prendre les transports en commun. Ici, des usagers du métro de Montréal.
La Presse Canadienne/Paul Chiasson
Les communautés noires et immigrantes du Canada sont plus vulnérables à la Covid-19.
La discrimination envers les femmes est généralement liée à une question de préférence et non pas à un manque d'information.
Hyejin Kang / Shutterstock
De grandes inégalités de traitement existent dans l’accès au crédit. Le choix de son conseiller et la mise en place d’une relation sur le long terme restent les meilleures solutions pour les corriger.
Michaël Roy, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
L’affaire Di Rosa est symptomatique d’une difficulté plus large à figurer l’histoire de l’esclavage et de la race en France.
Une membre de la communauté des Roms pousse une poussette remplie d'affaires personnelles après une distribution de nourriture organisée par l'association caritative, l'Armée du Salut, à Paris, le 9 avril 2020, le vingt-quatrième jour du confinement, ayant pour but de ralentir la propagation du Covid-19.
Joel Saget/AFP
La pandémie a aggravé la situation d’inégalité déjà critique à laquelle les communautés Roms sont confrontées et risque d’accroître la mise en concurrence des populations les plus précaires.
La chef du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, interroge le gouvernement alors que l'Assemblée nationale reprend ses travaux avec une participation limitée des députés, le 13 mai.
Première femme élue chef du PLQ, elle prend la tête d'un parti en très mauvaise posture.
La Presse Canadienne/Jacques Boissinot
Première femme à prendre la tête du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade accède à ce poste alors que l’avenir de ce parti est précaire et incertain.
Politiste, historien des idées, chercheur associé EPHE, professeur de science politique à l'Université de Mons, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
Sociologue, professeur à l'UC Louvain, membre associé à l'URMIS, affilié à l’Institut Convergences Migrations, Université catholique de Louvain (UCLouvain)