Les différents scénarios d’une éventuelle renationalisation s’appuient sur des estimations imprécises et occultent plusieurs conséquences financières importantes.
Les scandales des moteurs truqués interrogent la marge de manœuvre laissée aux dirigeants et invitent, peut-être, à renforcer l’exercice par les conseils d’administration de leurs contre-pouvoirs.
Les bénéfices potentiels du télétravail en matière de déplacements pourraient rapidement s’évaporer à la suite de changements de comportements qu’il pourrait induire à moyen et long terme.
Selon les témoignages recueillis auprès des acteurs, les entreprises de la filière ont adopté des stratégies de court terme mais ont besoin de mesures pour prévenir de futures perturbations.
Deux études se sont intéressées à certains points de droit des concessions d’autoroutes. Il en ressort notamment que les hausses de tarifs reposent sur des mécanismes discutables juridiquement.
Tout comme les voitures, il serait légitime que les deux-roues paient pour la place qu’ils monopolisent dans l’espace public. Cela mettrait fin à l’anarchie qui règne sur les trottoirs de la capitale.
Trois exemples l’illustrent : la fraude au vin en France avant 1907, le scandale des moteurs diesel en 2015 et la communication trompeuse sur les médicaments Avastin et Lucentis.
Le soutien à la filière industrielle mais aussi les règlementations en matière de sécurité et d’environnement ont conduit les ventes de véhicules lourds à dépasser celles des modèles plus compacts.
La sortie de « Mourir peut attendre », programmée au printemps prochain, est l’occasion d’analyser le rôle de la marque Aston Martin et la manière dont elle participe à la construction du personnage.
Le consommateur peut-il obtenir ce qu’il désire, tout en assurant au producteur un profit et en préservant l’environnement ? Le scandale des moteurs truqués illustre toute la complexité de l’équation.
Pour les sociétés qui gèrent les autoroutes françaises, le coût du capital diminue fortement depuis 10 ans. Cette tendance s’est répercutée sur leur niveau de rentabilité, sans bénéficier à l’usager.
Il existe des centaines de véhicules de toutes sortes, beaucoup moins lourds et donc moins consommateurs de ressources et moins émetteurs de gaz à effet de serre que les voitures.
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)
Chercheur sur la transition énergétique des transports - chaire Énergie et Prospérité - Institut Louis Bachelier, École normale supérieure, Ensae ParisTech, École polytechnique