Les Vingt-Huit font l’objet de critiques acerbes en raison de leur prétendue passivité. En réalité, l’UE se mobilise activement depuis plusieurs mois et multiplie les initiatives.
Theresa May vient de prendre les rênes du pays qui, depuis le Brexit, est entré dans une zone grise où l’ancien ordre est en train de mourir alors que le nouveau n’a pas encore émergé.
« Parliament of Birds », de Carl Wilhelm De Hamilton (1668-1754).
L’UE ne peut rayer la langue anglaise d’un trait de plume comme on liquide une communauté de biens. Pour l’Europe et au-delà, l’anglais représente plus que le bien symbolique d’un peuple.
L’Union européenne n’a pas à s'inquiéter : la tendance à l'« exit » ne contaminera pas d'autres pays membres.
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Le chaos qui règne outre-Manche va dissuader les dirigeants politiques des pays européens de s’engager dans un référendum qui risquerait de remettre en cause leur carrière.
Entré début 1973, le Royaume-Uni demande une renégociation dès l'année suivante.
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Entre l’accord du 23 juin 1971 sur l’adhésion du Royaume-Uni dans la CEE et le référendum sur l’UE du 23 juin 2016, deux époques de l’histoire politique britannique et européenne se font face.
Brexit, retour à l'Union… Jack.
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En 2005, le référendum français avait eu des allures de vote rétrospectif sur l’élargissement. Celui du 23 juin au Royaume-Uni a notamment visé l’ouverture du marché du travail aux ex-pays de l’Est.
Préparatifs lors du précédent, en 2014, au Pays de Galles.
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Les Vingt-huit se réunissent à Varsovie vendredi et samedi dans un contexte international très dense : Ukraine, Syrie, lutte contre le terrorisme, Brexit… Saura-t-elle à la hauteur de ces enjeux ?
Pour surmonter les difficultés économiques qui suivront sa sortie de l’UE, le Royaume-Uni devra s’aligner politiquement et juridiquement sur l’UE.
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Selon Jean-Claude Juncker, le « Brexit » ne sera pas un « divorce à l’amiable ». Le Royaume-Uni restera quoi qu’il en soit très dépendant de l’UE politiquement, économiquement et juridiquement.
Manifestation des pro-européens à Londres, le 28 juin 2016.
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L’avenir de l’Union européenne se trouve dans une forme inédite de fédéralisme coordinateur et protecteur, à inventer par des dirigeants qui auraient la trempe d’hommes d’État visionnaires.
Que va-t-il advenir de l’EU ETS déjà moribond après le vote des Britanniques en faveur de leur sortie de l’UE ?
Dans l’une des entreprises du groupe Liébot située aux Herbiers, cette commune vendéenne qui compte un des taux de chômage les plus bas de France.
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Le « Brexit » a révélé les fractures territoriales d’un Royaume désuni. Sachons en tirer les leçons et miser sur l'industrie, facteur de cohésion territoriale.
Dans le centre de Londres, le 28 juin.
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Crise économique, financière, politique et, plus grave encore, crise morale : le Royaume-Uni est en pleine tourmente depuis le vote du 23 juin. Et doit maintenant se consacrer à sa sortie de l’UE.
Le départ du Royaume-Uni aura des conséquences pour l'UE mais aussi un impact global.
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Les conséquences du vote sur les affaires internationales toucheront d’abord la Grande-Bretagne elle-même, mais également les plus proches alliés de Londres, notamment au sein de l'OTAN.
Nigel Farage, chef du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP).
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Qui alimente la flamme isolationniste en Europe ? Les lourdeurs bureaucratiques bruxelloises et le fossé élargi entre gagnants et perdants de la mondialisation ont remis en selle le nationalisme.
Au lendemain du choc du Brexit, des manifestations contre les résultats du référendum se sont multipliées en Angleterre.
Le vote britannique a fait tomber plusieurs tabous au sein de l’UE. Un État peut donc quitter l’Union sans que celle-ci ne s’effondre. Elle doit toutefois penser d’urgence à sa refondation.
Le camp du « Leave » l’a emporté.
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La pire réponse de « ceux qui restent » serait de reprendre à leur compte la pensée du héros du Guépard de Lampedusa : « Il a bien fallu que tout change pour que tout puisse rester comme avant ».
La croissance européenne risque de subir un contre-coup, et les relations entre Londres et l’UE vont se dégrader. Premières leçons de la victoire du « out » et esquisse d’une possible relance.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay