Néologisme, la « manterruption » consiste en la coupure brutale de la parole d’une femme par un homme. La parole coupée illustre ainsi les rapports de genre, de pouvoir et de domination dans la société.
Dans sa mise en scène, Donald Trump affiche les traits d’une masculinité hégémonique. Pourtant, la politique du président américain représente un modèle anthropologique et écologique dépassé.
Les violences sexistes constituent toujours une réalité majeure de la société française. Si le droit positif a évolué, il reste beaucoup à faire sur le plan éducatif, notamment auprès des hommes.
Les 19 établissements de l’Université Paris-Saclay mettent en place différentes actions, en lien avec des acteurs du territoire qui agissent en faveur de l’égalité femmes-hommes.
Isabelle Huppert pourrait, ce dimanche, remporter un Oscar pour son rôle dans « Elle ». Retour sur une comédienne qui ne cesse de bousculer et d’engager profondément les émotions du spectateur.
Le « Penelopegate » est peut-être une opportunité didactique pour mettre en lumière les rapports de genre qui continuent de régir et structurer nos sociétés et organisations.
Le prestige de l’auteur semble faire de ce dernier une entité supérieure inattaquable, comme s’il n’était pas soumis aux mêmes règles morales et juridiques que le commun des mortels.
Le modèle éducatif novateur des pays scandinaves montre une version plus réaliste et plus contrastée du monde dans lequel nous vivons, en évitant les stéréotypes liés au genre.
Le président de la République a accordé une grâce totale à cette femme condamnée pour le meurtre de son mari violent. Les tribunaux peinent à appréhender le phénomène de domination dans le couple.
L’étude des masculinités vise à rendre visibles la diversité des expériences masculines : une prise de recul nécessaire qui n’a rien à voir avec le courant masculiniste.
Comment des jeunes femmes ayant grandi en Europe en viennent-elles à rejeter autant l’image de l’homme que celle de la femme qui règne dans la société moderne ?
Les propos de Manuel Valls voilent la réalité de la liberté conditionnelle dont souffrent les femmes en France, qui se décline selon la classe sociale, la sexualité, la religion et l’ethnicité.
Dans un contexte de fortes tensions, liées aux attentats, dicter aux femmes musulmanes la façon dont elles doivent s'habiller ne peut qu'exacerber les esprits.
Doctorante en littérature comparée, membre des Ami·es de Monique Wittig, de Philomel-Initiative Genre, de l'Association Internationale des Études Québécoises, Sorbonne Université
Professeure associée au département des sciences sociales, Université du Québec en Outaouais et à l'Institut de recherches et d'études féministes, UQAM, Université du Québec en Outaouais (UQO)