Cecilia Poggi, Agence française de développement (AFD) and Marina Garcia, Universidad Nacional de General Sarmiento
Les plates-formes de VTC offrent des avantages incontestables pour les femmes conductrices d’Uber. Dans ce métier fortement masculinisé, les inégalités n’en restent pas moins criantes.
La gratuité est devenue l’un des sujets majeurs des débats portant sur les politiques publiques de mobilité à l’échelle locale. Elle se trouve aujourd’hui au cœur de controverses très vives.
Même s’ils sont individuellement d’un montant faible, quelques dizaines d’euros chaque mois, les droits connexes cumulés apportent un supplément de revenu non négligeable pour les ménages pauvres.
Plusieurs candidats à la présidentielle proposent la gratuité des transports en commun. Mais cette mesure a un effet très limité sur la pression automobile.
Zones agricoles, aires périurbaines, friches industrielles, massifs forestiers… La réparation du monde passera par la reconfiguration de ces espaces géographiques et sociopolitiques.
L’arrivée de nouveaux concurrents sur les grandes lignes devrait en théorie pousser l’opérateur historique à réduire ses marges pour conserver la clientèle. La réalité semble cependant plus nuancée.
Si la cyclologistique représente à première vue une aubaine pour réduire l’impact carbone du e-commerce, elle pose un certain nombre de défis au sein des villes.
Un travail de recherche identifie un comportement transgressif chez les chauffeurs qui leur permet de trouver l’énergie pour faire le « sale boulot », mais qui constitue aussi un frein au changement.
Le transport de marchandises contribue à hauteur de 7 % aux émissions mondiales de CO₂, mais la réduction de cette part entraînerait d’autres effets sur l’environnement.
Trafic « induit » ou « déduit », ce phénomène largement documenté demeure toutefois hors du radar des modèles de trafic. C’est mettre de côté la capacité d’adaptation des usagers.
Selon la recherche, une organisation constituée d’autres organisations, et non d’individus, pèse davantage sur son environnement et comble ainsi des vides laissés par le marché.
Parce qu’on habite son automobile, qu’on lui parle, qu’on y passe des moments décisifs, il est possible de rendre compte d’un attachement certain à cet objet épais de ce qu’on projette sur lui.
D’après une expérience, de nombreux individus préfèrent l’honnêteté. Un constat qui invite par exemple à lutter contre la fraude en jouant sur la honte plutôt qu’en recourant à des sanctions.
Face aux exigences environnementales, les prestataires de services de transports, d’emballage et de stockage adoptent de nouvelles pratiques qui varient toutefois selon la taille de l’entreprise.
Les bénéfices potentiels du télétravail en matière de déplacements pourraient rapidement s’évaporer à la suite de changements de comportements qu’il pourrait induire à moyen et long terme.
Les sources d’énergie renouvelable fluctuent, et il faut donc stocker l’électricité pour ne pas la perdre. Fabriquer de l’hydrogène est une des options, très prisée, notamment dans les transports.
Chercheur sur la transition énergétique des transports - chaire Énergie et Prospérité - Institut Louis Bachelier, École normale supérieure, Ensae ParisTech, École polytechnique