Soixante-dix ans après la découverte de la structure de l’ADN, on sait modifier les génomes humains. Zooms sur trois enjeux majeurs : héritabilité, régulation, équité dans l’accès aux soins.
De nouvelles études génétiques prétendent pouvoir déterminer notre intelligence ou nos risques de développer des maladies, mais tout n’est pas inscrit dans notre ADN.
Le chien fait partie de nos vies depuis l’époque des chasseurs-cueilleurs et serait issu de la domestication du loup préhistorique. Oui, mais de quel loup parle-t-on ?
La race des chiens détermine de nombreux aspects de leur personnalité. Mais les propriétaires jouent également un rôle important dans le caractère de l’animal.
En France, les tests génétiques sont très encadrés et permettent seulement de rechercher une pathologie par test. Pourquoi ne pas réutiliser ces données pour faire avancer d’autres études ?
Marine Combe, Institut de recherche pour le développement (IRD) y Rodolphe Gozlan, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Avec les progrès des analyses ADN et la baisse de leurs coûts, de nouvelles possibilités ont émergé. On sait par exemple désormais pister les êtres vivants grâce à l’ADN qu’ils laissent échapper.
Le prix Nobel de physiologie ou de médecine pour 2022 a été attribué à Svante Pääbo, dont les découvertes ont été déterminantes pour la compréhension de notre histoire évolutive.
La diversité génétique est capitale pour la survie des écosystèmes. Des engagements internationaux sont plus que jamais nécessaires et maintenant réalisables pour optimiser sa protection.
Jocelyn Plassais, Université de Rennes 1 - Université de Rennes y Catherine André, Université de Rennes 1 - Université de Rennes
Les chiens sont proches de l’espèce humaine en termes génétiques et partagent nos modes de vie. En étudiant les mutations responsables de certaines maladies, on espère mieux comprendre les humains.
L’ADN environnemental révèle que la biodiversité des grands fonds est bien plus importante que ce que l’on pensait, avec plus d’un tiers des espèces encore inconnues.
Trouver des liens entre génétique, marqueurs sanguins et troubles mentaux est une ambition ancienne. Elle connaît aujourd’hui une avancée majeure, ouvrant ainsi la voie à de nouveaux traitements.
Dans le contexte climatique actuel, il est important d’investiguer et de comprendre le mécanisme de croissance des végétaux pour espérer conserver une pérennité dans les cultures agricoles.
La lecture des gènes en protéines est finement régulée. Sa perturbation peut provoquer des pathologies graves, dont le cancer. De nouveaux traitements ciblant cette régulation sont à l’étude.
Nicolas Foray, Inserm y Michel Bourguignon, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Il y a beaucoup d’inquiétudes autour du risque nucléaire du fait de la guerre en Ukraine. Mais quels sont vraiment les effets des radiations sur le corps ? Et comment les mesure-t-on ? Décryptage.
La forme prise par les chromosomes peuvent donner des informations sur leur fonctionnement. Ici, une méthode de reconstruction éclaire la séparation spatiale entre gènes actifs et inactifs.
L’ADN mitochondrial est indispensable à l’activité de nos cellules. Étudier les processus qui garantissent son intégrité permet de mieux connaître les pathologies qui en découlent.