Laura Bullon-Cassis, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Depuis les grandes manifestations organisées à Madrid (COP25) et de Glasgow (COP26), les jeunes semblent de moins en moins audibles à l’occasion des grandes messes onusiennes sur le climat. Pourquoi ?
Une 4ème session de négociations est prévue en avril à Ottawa pour élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique.
Les stratégies d’électrification des sociétés et de développement des technologies de capture du carbone restent largement insuffisantes pour atteindre les objectifs internationaux.
De nouveaux instruments financiers portés par les institutions internationales apparaissent répondre au défaut de financement dans une région particulièrement vulnérable au changement climatique.
La décision adoptée à Dubaï par la communauté internationale relève du compromis. C’est une COP qui a su éviter l’échec, sans pour autant annoncer des changements substantiels pour éviter le pire.
Mais malgré des décennies de recherche et des milliards de dollars de financement du secteur public, la technologie de captage et stockage de dioxyde de carbone demeure coûteuse et inefficace.
La COP28 s’achève sur un compromis historique. Même si la sortie des énergies fossiles n’est pas entièrement réglée, enfin, les COP entrent « dans le dur » des négociations.
Les chercheurs et universitaires ont un rôle à jouer dans les négociations climatiques à la COP, où ils peuvent endosser tant la casquette d’expert que celle d’ambassadeur de leur institution scientifique.
« Ce qui ne se mesure pas, ne s’améliore pas », un adage qui se vérifie à l’occasion des négociations climatiques des COP, mais qui a aussi des limites s'agissant de la RSE des entreprises.
Les négociations climatiques s’appuient sur un jargon parfois technique, qu’il est indispensable de connaître pour cerner les enjeux de la COP28. Un bref abécédaire des mots les plus importants.
Au Sénégal, l’avancée de la mer, la désertification, l’érosion côtière, les sécheresses et les inondations font partie des manifestations du changement climatique.
Le financement de l'adaptation au climat dans les zones de conflit peut nécessiter l'engagement des communautés locales et des groupes armés lorsque les gouvernements nationaux sont absents.
Les quantités de CO₂ que nous pouvons encore émettre tout en respectant l’objectif de l’accord de Paris se réduisent à une peau de chagrin : au rythme de 2023, nous aurons épuisé ce budget carbone dans sept ans.
La compétition entre les États-Unis, la Chine et les grands émergents a toujours rythmé les négociations climatiques. La COP28 n’y fait pas exception. Le climat, c’est avant tout de l’économie et des rivalités inexpugnables.
Le 3 décembre, la COP28 aura une journée consacrée aux discussions sur les effets des changements climatiques sur la santé, soit une première mondiale. En quoi est-ce important ? À quoi s’attendre ?
Eleonora Ardemagni, Università Cattolica del Sacro Cuore - Catholic University of Milan
Cette île yéménite à la biodiversité unique au monde, inscrite sur la liste du patrimoine mondiale de l'UNESCO, subit l'influence grandissante des Émirats Arabes Unis.
Des révélations sur les transactions pétrolières envisagées par les Émirats arabes unis sont venues assombrir l'ouverture de la COP28. Il faut dire que toute l'économie du pays dépend de la manne pétrolière.
Research Associate of the University of Pretoria, Faculty of Theology and Religion, Department Practical Theology and Mission Studies, University of Pretoria
Professeur de stratégie et management des achats et de l'innovation collaborative Kedge Business School, Chercheur-associé au Centre de Recherche en Gestion i3 de l'Ecole polytechnique, Kedge Business School
Teaching Assistant ("New Conflicts") Catholic University of Milan, Senior Associate Research Fellow at ISPI, and Adjunct Professor at ASERI ("Yemen: Drivers of Conflict and Security Implications"), Università Cattolica del Sacro Cuore - Catholic University of Milan