Les termes « radicalisation » et « radicalisés » ont transcendé les lignes éditoriales et les oppositions politiques et connu une véritable explosion depuis 2015.
Anne Le Huérou, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières y Aude Merlin, Université Libre de Bruxelles (ULB)
Les récents événements de Dijon ont braqué le projecteur sur les quelques dizaines de milliers de Tchétchènes résidant en France. Une diaspora traversée par diverses lignes de fracture.
Les partis islamistes PJD (Maroc) et Ennahdha (Tunisie) attirent un nombre relativement important de femmes. Celles-ci sont toutefois, pour l’essentiel, confinées à des rôles secondaires.
Les mouvances djihadistes interprètent la crise sanitaire actuelle comme un signe évident de la colère de Dieu contre les « nations croisées ». Leur détermination s’en trouve encore renforcée.
Au Pakistan, en Iran et en Arabie saoudite, le blasphème est passible de la peine de mort. Ces lois n’ont pas seulement des motifs religieux : elles répondent aussi à des préoccupations politiques.
Le combat des sportives iraniennes pour leur droit à participer aux compétitions de leur choix et dans la tenue de leur choix s’inscrit dans un mouvement d’émancipation plus large.
La prolifération des groupes armés terroristes issus des périphéries du Burkina Faso s’explique, en grande partie, par la déliquescence d’un État perçu, très souvent, comme illégitime.
Les Iraniens blâment leurs dirigeants pour la mauvaise gestion de l’économie, la corruption et quatre décennies d’isolement international qui a coûté cher à l’économie du pays.
Moda Dieng, Université Saint-Paul / Saint Paul University
Plutôt que de favoriser le professionnalisme des armées, l’assistance internationale tend à augmenter la capacité des forces de sécurité à s’engager dans la répression et l’escalade de la violence.
La victoire de Kaïs Saïed consacre le triomphe du populisme. Le peuple révolutionnaire qui célébra avec faste sa victoire ne tardera pas à réaliser que le paradis rêvé risque de s’éloigner.
La légitimité d’Essebsi s’accompagna de trois « coups de maître » que l’histoire retiendra de son bilan de premier président démocratiquement élu en Tunisie.
Le Mali fait face à une double interrogation : est-il possible d'initier un tel dialogue ? Si oui, est-ce souhaitable au vu des objectifs poursuivis par l'État malien et par les djihadistes ?
La communauté est localement perçue comme étrangère et comme étroitement associée à l’État, faisant des catholiques des cibles pour des groupes armés déterminés à saper toute autorité concurrente.
On est pass de l’ère d’un djihadisme idéologique avec un discours se nourrissant du référentiel religieux à une situation où les populations locales évoquent du « banditisme », de la « criminalité ».
La série d’explosions meurtrières visant des églises et hôtels, lors de ce dimanche de Pâques, ouvre un nouveau chapitre dans les tensions communautaires de l’île.
Dans cette région du Mozambique riche en ressources, les suppositions et les théories du complot abondent au sujet des insurgés qui sèment la violence.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po