Anna Colin-Lebedev, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La Russie affronte l’épidémie de coronavirus avec un système médical fragile, dans un contexte où la défiance des citoyens envers l’État risque de nuire à l’efficacité des mesures de confinement.
L'immeuble du FSB, place de la Loubianka à Moscou.
A.Savin (Wikimedia Commons · WikiPhotoSpace)
La diffusion de la vidéo privée de Benjamin Griveaux ne doit sans doute rien au Kremlin, mais cet épisode n’en vient pas moins s’inscrire dans une longue tradition russe : celle du « kompromat ».
Vladimir Poutine et les membres de l'Assemblée fédérale se lèvent pour écouter l'hymne russe après le discours lors duquel le président a annoncé d'importantes réformes constitutionnelles, le 15 janvier 2020 à Moscou.
Shamil Zhumatov/POOL/AFP
Jean-Robert Raviot, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
L’objectif de Vladimir Poutine n’est pas de rester au Kremlin jusqu’à la fin de ses jours, mais d’assurer la pérennité du système qu’il a mis en place.
Des partisans de Donald Trump organisent un rassemblement « Stop Impeachment » devant le Capitole, le 17 octobre 2019 à Washington, DC.
Olivier Douliery/AFP
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump cherche à retourner contre ses adversaires les accusations dont il fait l’objet dans le cadre de la procédure d’impeachment lancée à son encontre. Un procédé coutumier chez lui.
Le brise-glace canadien Louis Saint-Laurent, photographié dans les eaux du territoire de Nanavut, Canada, 9 novembre 2016.
Fiona Paton/flickr
L’Arctique doit être pensé comme un objet géopolitique ou, plus précisément, étant donné les contingences spécifiques liées à son climat, « cryogéopolitique ».
Des anciens combattants du conflit dans l'est de l'Ukraine et des militants nationalistes brandissent une banderole proclamant « Non à la capitulation » dans le centre-ville de Kiev le 14 octobre 2019.
Genya Savilov/AFP
Il y a cinq ans, deux régions de l’est de l’Ukraine ont proclamé leur indépendance, avec le soutien de la Russie. Est-il possible de les réintégrer au sein de l’Ukraine et, si oui, à quel prix ?
Des manifestants brandissent la Constitution russe lors d'un rassemblement en soutien à Konstantin Kotov, activiste de la société civile condamné à quatre ans de prison pour participations répétées à des manifestations non autorisées. Moscou, 13 octobre 2019.
Dimitar Dilkoff/AFP
Depuis plusieurs années, la Russie est le théâtre de nombreuses mobilisations à teneur politique, sociale, locale… Dans quelle mesure remettent-elles en cause le système existant ?
Vladimir Poutine participe à un débat public dans le cadre de la Journée de l'Intelligence artificielle à Moscou, le 9 novembre 2019.
Aleksey Nikolskyi/Sputnik/AFP
Le décret président adopté le 9 octobre 2019 fixe les objectifs de la Russie en matière d'intelligence artificielle. Un programme d'une grande ambition, notamment dans le domaine militaire.
Former Russian Finance Minister Alexei Kudrin attends the St. Petersburg International Economic Forum (SPIEF) in Saint Petersburg on June 1, 2017.
Olga Maltseva/AFP
Plusieurs déclarations récentes du président de la Cour des comptes Alexeï Koudrine mettent en évidence l’inquiétude d’une partie de l’élite russe face à la situation économique du pays.
La Ratification du traité de Münster, Gerard Terboch, 1648.
Wikipedia
Les tenants du « réalisme » et de la « stabilité » se réclament volontiers de l’histoire et des « intérêts éternels des grands États ». Autant de prétendues évidences qu’il convient de remettre en cause.
fAu cours de l’histoire, les personnes qui ont accédé à des positions d’autorité ont eu tendance à être celles qui précisément n’auraient pas dû y accéder: les narcissiques et les psychopathes.
Shutterstock
Les personnes qui semblent parfaitement adéquates pour l’exercice du pouvoir - empathiques, justes, responsables, et faisant preuve de sagesse - sont naturellement celles qui tendent à l’éviter.
Manifestants à Kiev (Ukraine) le 6 octobre 2019 contre la plus grande autonomie qui pourrait être accordée à certains régions séparatistes, afin de faire reculer les troupes russes.
Genya SAVILOV / AFP
L’accord annoncé entre Russie et Ukraine le 1ᵉʳ octobre pourrait marquer une capitulation de l’Europe quant à ses principes et une cécité devant le danger systémique posé par la Russie de Poutine.
La politique militaire de Vladimir Poutine en matière de technologie militaire et nucléaire pourrait renverser la conception même de ‘dissuasion’. Ici avec Trump, en 2017.
SAUL LOEB / AFP
Le dessein du président russe est purement idéologique : favoriser l’échec de toute forme de société démocratique et libérale pour s’imposer comme modèle unique.
Les présidents russe et biélorusse Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko près de Sotchi (Russie), le 13 février 2019.
Sergei Chirikov/AFP
Dans l’impossibilité de se représenter, à l’issue de son quatrième mandat en 2024, Vladimir Poutine pourrait nourrir l’ambition de devenir le président d’une « confédération russo-biélorusse ».
Une pancarte avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz (ÖVP) et le vice-chancelier Heinz - Christian Strache (FPÖ) barrés lors d'une manifestation contre le gouvernement autrichien actuel et pour une politique d'asile humaine à Vienne, le 13 janvier 2018.
Alex Halada / AFP
La puissance des populistes provient de leur capacité à imposer leurs thématiques, leur temporalité de l’urgence, la simplification de leurs argumentaires et leur mode d’agir.
Quel contrôle des frontières numériques en Russie ?
Wikimedia
Le pouvoir russe aimerait s’affranchir du réseau mondial d’Internet pour affirmer sa souveraineté numérique. Une volonté d’isolation qui suscite scepticisme technique et inquiétudes politiques.
Le Président sortant devant ses partisans, fin janvier, le 29 janvier 2019, à Kiev.
Genya Savilov / AFP
À quatre semaines du premier tour du scrutin présidentiel, la tension est palpable est en Ukraine, enjeu d’une bataille feutrée entre Washington et Moscou.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières