La Russie pourrait se contenter de la reconnaissance de la DNR et de la LNR ; mais elle pourrait aussi chercher tout ou partie du reste du territoire ukrainien.
Lorsqu’on analyse la politique étrangère russe d’aujourd’hui, il ne faut pas sous-estimer le poids du traumatisme qu’a constitué, pour Moscou, son éviction de son étranger proche dans les années 1990.
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Les Russes ont largement soutenu l’annexion de la Crimée en 2014. Mais le Donbass leur tient moins à cœur, et 50 % d’entre eux ne veulent pas que leur pays s’engage dans une guerre avec l’Ukraine.
La Russie a exprimé des exigences que les Occidentaux ne semblent pas prêts à satisfaire. Dès lors, l’option militaire vis-à-vis de l’Ukraine paraît moins improbable qu’il y a quelques semaines…
Alain Blum, Ined (Institut national d'études démographiques) y Marta Craveri, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le régime russe vient d’ordonner la liquidation de la principale ONG du pays travaillant sur la mémoire des crimes du stalinisme. De nombreux projets continuent toutefois de faire vivre cette mémoire.
Devant l’échec annoncé des négociations, la Russie menace de passer à l’offensive en Ukraine. Mais si l’Ukraine pouvait céder, le contrôle du pays par Moscou est loin d’être assuré.
Un récent ouvrage permet de mieux comprendre la situation de l’Ukraine, et la façon dont la perçoivent aussi bien la Russie que l’UE et les États-Unis.
La Russie a massé près de 100 000 soldats à la frontière ukrainienne. On s’est presque habitué à ces démonstrations de force. Pourtant, le risque de brusque dégradation, quoique faible, est réel.
Le prix Nobel de la paix récompense, à travers Dmitri Mouratov, l’ensemble des journalistes russes d’investigation, dont plusieurs sont morts assassinés.
Le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine n’est pas seulement territorial. Les deux pays mettent en effet aux prises deux visions très différentes de l’histoire des mille dernières années.
Les législatives russes, qui se tiendront du 17 au 19 septembre, suscitent une certaine inquiétude du pouvoir, qui multiplie les mesures visant à en contrôler le déroulement et les résultats.
Découvrez une sélection d’articles de la rédaction pour mieux comprendre l’évolution récente du régime russe et les sentiments d’une population moins docile qu’on le croit souvent.
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
La Russie est souvent accusée d’être derrière les cyberattaques visant des entreprises et des infrastructures américaines. Ce sujet a été l’un des grands thèmes de la récente rencontre Biden-Poutine.
Aussi longtemps qu’il se sentira appuyé par Vladimir Poutine, Alexandre Loukachenko estimera qu’il ne risque pas grand-chose à réprimer ses opposants, y compris en les interceptant en plein ciel.
Jean-Robert Raviot, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Constatant l’érosion de la popularité du parti du pouvoir, Russie unie, le Kremlin cherche à donner une nouvelle impulsion à d’autres formations politiques loyales envers le régime.
La victoire du club londonien, propriété du milliardaire russe Roman Abramovitch, illustre la montée en puissance de Moscou dans les coulisses du football européen.
Lukas Aubin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le régime russe accorde une place majeure au sport, qui représente un élément important de sa communication intérieure comme extérieure. Au cœur de ce dispositif, il y a l’image du président Poutine.
Céline Bayou, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
La finalisation de Nord Stream 2, qui permettra à la Russie de doubler la quantité de gaz qu’elle achemine à l’UE, semble proche. Mais dans ce dossier géopolitique complexe, tout est encore possible.
La nouvelle administration américaine a évoqué la mise en place d’une alliance des démocraties. Le projet semble pour l’heure bien vague. Une telle alliance est pourtant nécessaire.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières