Le 18 octobre dernier, Joe Biden s’est rendu à Tel-Aviv, où il a réitéré son soutien à Israël. Une position qui ne fait pas consensus au sein de son camp politique.
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En se plaçant du côté d’Israël, Joe Biden s’expose à de vives critiques venant du flanc gauche de son parti, et à la perte d’un certain nombre de voix à la présidentielle qui aura lieu dans un an.
Donald Trump salue ses supporters et signe des autographes lors d'un tournoi de golf à Bedminster, au New Jersey, le 13 août 2023.
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Le soutien inconditionnel des supporters de Donald Trump n’a pas faibli malgré ses déboires judiciaires.
Jair Bolsonaro et son épouse Michelle en prière durant la « Marche pour Jésus », un événement évangélique annuel, le 13 août 2022 à Rio de Janeiro.
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En 2018, 70 % des évangéliques avaient voté pour Jair Bolsonaro. Cette fois, cet électorat lui semble moins acquis, ce qui devrait assurer la victoire de Lula au second tour.
Pendant une manifestation contre le droit à l’avortement devant la Cour suprême, le 5 mai 2022. Sur la casquette : « Jésus Christ est roi. »
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Au Brésil, le pentecôtisme, un culte protestant évangélique, attire particulièrement les femmes pauvres et non blanches. La raison : le discours de responsabilité individuelle qu’il véhicule.
Le 6 janvier 2021, Donald Trump s'adresse à ses partisans à Washington. Peu après, des milliers d'entre eux entreront de force au Capitole.
Brendan Smialowski/AFP
Le discours que Donald Trump a prononcé le 6 janvier à Washington, et qui a incité ses sympathisants à investir de force le Capitole, constitue un parfait condensé de sa rhétorique populiste.
Un groupe anti-avortement en prière devant le bâtiment de la capitale de l'État du Michigan, Lansing, le 31 octobre 2020, à trois jours de la présidentielle.
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Aux États-Unis, l’appartenance religieuse demeure un facteur explicatif important du vote. L’élection présidentielle de cette année a mis en évidence plusieurs évolutions notables du vote religieux.
Joe Biden, alors vice-président des États-Unis, en compagnie du pape François, à Washington le 24 septembre 2015.
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En 2016, Donald Trump avait remporté 60 % des suffrages des catholiques américains. Cette année, il lui sera difficile d’obtenir à nouveau un tel score, ce qui pourrait lui coûter très cher…
Des partisans applaudissent le président américain Donald Trump lors d'un rassemblement au Nevada, le 13 septembre 2020.
(AP Photo/Andrew Harnik)
Qui sont les partisans inconditionnels de Donald Trump et pourquoi représentent-ils une menace croissante de violence lors des prochaines élections américaines – et après ?
Au cours des dernières semaines, plusieurs Églises ont renforcé leur présence sur les réseaux sociaux.
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Les rassemblements étant interdits, les groupes religieux doivent trouver de nouvelles façons de « faire communauté ». En matière de numérique, les Églises évangéliques ont une longueur d’avance.
L'imam Barry Souleymane lit, filmé, des sourates du Coran qui sont diffusés en direct depuis la mosquée An Nour à Mulhouse le 12 mai.
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La controverse sur la date de réouverture possible des lieux de cultes est révélatrice des tensions habituelles qui agitent la gestion du fait religieux en France.
Manifestantes argentines demandant la légalisation de l’avortement devant le Congrès national de Buenos Aires, en février 2019.
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Agnès Guillaume, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Le droit à l’avortement a été approuvé en Argentine, une victoire pour des milliers de femmes. Il est pourtant loin d’être pleinement acquis en Amérique latine.
Le président brésilien Jaïr Bolsonaro brandit une image de Jésus Christ le 18 avril dernier lors d’un rassemblement à Brasilia contre l’avortement.
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Dans toute la région, la foi est revenue comme un leitmotiv des discours politiques des dernières semaines. Une façon de rassurer leur population sans nécessairement prendre des mesures concrètes.
Peinture de l’artiste Aira Ocrespo légendée « Masque de Bolsonaro contre le coronavirus » pour critiquer les choix politiques du président face à la pandémie.
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Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Beaucoup de forces convergent durant cette pandémie pour s’opposer à la raison et déstabiliser les institutions scientifiques.
Une prière pendant le service religieux à la Center Arena, le 5 avril 2020, à Orlando, en Floride. L'église continue de rassembler des foules malgré la pandémie de coronavirus.
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Des idées religieuses peuvent réconforter ceux qui cherchent à donner un sens à cette pandémie. Cependant, certains dirigeants religieux se servent de la crise et posent un risque à la santé publique.
À l'église méthodiste St-Paul, à Brooklyn, le technicien Joseph Stoute se prépare pour une diffusion de la messe en direct, le 22 mars.
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En raison du coronavirus, l'observation des fêtes religieuses en ligne, comme Pâques, est courante cette année. Un théologien et un sociologue proposent six considérations sur la religion numérique.
Le président Donald Trump, à droite, embrasse le pasteur Guillermo Maldonado lors d'un rassemblement évangéliques à le 3 janvier 2020, à Miami. Le 15 mars, Maldonado a dit à sa congrégation de plus de 12 000 personnes de ne pas céder à « l’esprit démoniaque de la peur » et de continuer à assister aux réunions.
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Au début de la crise aux États-Unis, plusieurs prédicateurs charismatiques et pentecôtistes ont minimisé la gravité de l’épidémie, refusant d’annuler leurs réunions et autres événements religieux.
Des partisans de Joe Biden en prière pendant un meeting de leur candidat, le 29 février 2020 à Columbia, Caroline du Sud.
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Tous les candidats à la primaire démocrate, ainsi que le président Trump, se disent croyants. Mais chacun le fait à sa façon. Quel impact ces appartenances confessionnelles ont-elles sur l’électorat ?
Le président Donald Trump s'adresse à la nation depuis la Maison Blanche, le 8 janvier, sur la frappe de missiles balistiques que l'Iran a lancée contre les bases aériennes irakiennes abritant des troupes américaines, sous le regard du vice-président Mike Pence. Ce dernier est proche de la mouvance évangélique, qui interprète le conflit irano-américain à la lumière de la Bible.
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Des évangéliques aux États-Unis interprètent le conflit irano-américain à la lumière de la Bible, tout comme certains proches de Donald Trump, qui l’ont incité à autoriser l’assassinat de Soleimani.
Professeur des Universités. Histoire du Brésil, des migrations et échanges culturels atlantiques. Directeur adjoint du Centre de recherche en histoire internationale et atlantique (CHRIA), La Rochelle Université