Marion Guenot, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
De la mort de Nahel au récent appel à la grève ce 18 janvier 2023, Marion Guenot nous livre son analyse de l’implication des syndicats de police sur la scène politique.
La police et la justice, piliers de l’état de droit sont constitutionnellement, placés en étroite relation antagoniste. Pourtant la Constitution garantit aussi leur indépendance.
L’IGPN, institution de contrôle des polices, est régulièrement soupçonnée de faire preuve de clémence envers les mis en cause, notamment parce que ses enquêtes demeurent peu accessibles.
Jacques de Maillard, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay et Aurélien Restelli, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Les opérations de maintien de l’ordre sont caractérisées depuis quelques années, par une certaine « brutalisation » qui distingue la France de ses voisins européens.
Christian Mouhanna, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
La rhétorique sur l’insécurité et les violences émanant du ministère de l’Intérieur permettent d’éviter un débat de fond sur la réforme de l’institution policière.
Le changement de la doctrine de maintien de l’ordre et des défaillances dans la chaîne de commandement illustrent une évolution inquiétante dans l’encadrement des manifestations.
En pleine crise sur la réforme des retraites, l'affaiblissement constant des institutions et des corps de médiation interroge sur l'exercice du pouvoir d'Emmanuel Macron.
Un rapide tour d’horizon des principales dispositions procédurales du projet de loi dit LOPMI atteste la volonté d’un renforcement des pouvoirs policiers.
L’« autorité » désigne toutes les formes d’action qui soumettent les hommes et les femmes afin qu’ils vivent dans la dépendance de l’ordre établi et de la volonté d’autrui.
Vincent Sizaire, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La question n’est pas de savoir si les forces de l’ordre commettent ou non des violences, mais si le cadre légal dans lequel ces violences sont exercées garantit leur légitimité dans une démocratie.
Dominique Bodin, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) et Luc Robène, Université de Bordeaux
Un manque d’anticipation, d’organisation, de concertation et de préparation explique les débordements lors du match de la coupe d’Europe sans pour autant qu’il s’agisse d’un phénomène récent.
Joan Le Goff, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Le confinement instauré en mars 2020 a obligé à ouvrir massivement la pratique du télétravail au personnel militaire de soutien. Quels enseignements tirer de cette expérience atypique ?
La question de la drogue dans l’espace public alimente le débat en cette période pré-électorale. Les positions des uns et des autres sont-elles en cohérence avec les connaissances scientifiques’?
Philippe Robert, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay ; Antoine Jardin, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay et Renée Zauberman, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Qu’il s’agisse de violences illégales imputées aux forces de l’ordre ou des violences subies par ces dernières, les outils statistiques se révèlent incomplets.
Plusieurs mesures du projet de loi Sécurité globale sont perçues comme particulièrement problématiques par l’opinion. Décryptage de chercheurs ayant participé à un documentaire sur le sujet.
Les récentes critiques contre les fichiers de polices ravivent le débat concernant les libertés et la protection des données individuelles. De la CNIL au Conseil d'Etat qui contrôle le fichage ?
Les agissements rapportés dans l’enquête de Valentin Gendrot décrivent une réalité et attestent d’une attitude « jusqu’au boutiste » de plus en plus symptomatique de certains policiers.
Une convention citoyenne nationale inspirée de la récente Convention citoyenne sur le climat et d’expérimentations locales pourrait permettre de refonder les pratiques de sécurité en France.
Chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Professeur de psychologie sociale, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA)