Loin de n’être qu’un « banal » virus respiratoire, le coronavirus SARS-CoV-2 peut envahir de nombreuses sortes de cellules dans notre corps. Y compris dans le cerveau, normalement si bien protégé.
David Higgins, University of Colorado Anschutz Medical Campus
Un pédiatre explique comment les vaccins contre la rougeole sont devenus les victimes de leur propre succès, et le risque que l’augmentation des épidémies représente pour tous et toutes.
L’aspergillose est une grave maladie causée par une moisissure dont certaines souches résistent aux antifongiques. Or, ces mêmes antifongiques sont utilisés en agriculture, ce qui pourrait participer du problème.
L’augmentation du nombre d’espèces de bactéries résistantes aux antibiotiques constitue une préoccupation de santé publique majeure, qui nous concerne tous, partout sur la planète.
L’augmentation du nombre de maladies graves causées par les streptocoques du groupe A est préoccupante. Voici pourquoi et comment elle se propage, et quels sont les symptômes à surveiller.
Début janvier, un article scientifique chinois rapportait qu’un coronavirus de pangolin muté en laboratoire s’avérait fatal pour des souris « humanisées ». Faut-il s’inquiéter de ces résultats ?
En matière d’impact environnemental, les mouchoirs en papier n’ont pas forcément un bilan moins bon que les mouchoirs en tissu. Et concernant l’hygiène, le tissu ne fait pas mieux non plus.
Le retour cyclique des infections respiratoires dues à Mycoplasma pneumoniae pourrait expliquer l’épidémie de pneumonies infantiles qui frappe le pays depuis l’automne.
Les personnes – et notamment les femmes – infectées par le VIH et suivant une thérapie antirétrovirale présentent un très réduit de développer une sclérose en plaques par rapport à la population générale.
La bilharziose, une maladie parasitaire tropicale, est désormais présente en Europe. Pour la combattre, un seul médicament est actuellement disponible. Mais la génétique pourrait changer les choses.
La douve du foie est un ver parasite qui infecte les animaux d’élevage et l’être humain, via la consommation de végétaux crus. Sa réémergence appelle à la vigilance, notamment dans le sud de l’Europe.
Cheikh Sokhna, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Le meilleur moyen de lutter contre la transmission du chikungunya est de se protéger individuellement contre les piqûres de moustique et de ralentir leur reproduction.
La tuberculose est redevenue la maladie infectieuse la plus meurtrière pour l'humanité. De nouvelles recherches révèlent qu’améliorer la nutrition est un moyen d’en réduire la portée.
Les nombres de cas de dengue contractés en France métropolitaine ont explosé en 2022. Cette année restera-t-elle exceptionnelle, ou marque-t-elle plutôt l’entrée dans une nouvelle normalité ?
Certaines toux peuvent durer des semaines, voire des mois après la fin d’une infection respiratoire. Bonne nouvelle (quoique peu satisfaisante) : la plupart finiront par passer d’elles-mêmes.
Selon la théorie de la « dette immunitaire », l’ampleur des épidémies survenues fin 2022, telle que celle de bronchiolite, serait la conséquence des mesures anti-Covid-19. Une hypothèse peu plausible.
Les vaccins à ARN ont permis de rapidement modifier le cours de la pandémie de Covid-19. Leur efficacité est due non seulement à la molécule d’ARN, mais aussi aux nanocapsules qui la protègent.
Marine Combe, Institut de recherche pour le développement (IRD) et Rodolphe Gozlan, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Avec les progrès des analyses ADN et la baisse de leurs coûts, de nouvelles possibilités ont émergé. On sait par exemple désormais pister les êtres vivants grâce à l’ADN qu’ils laissent échapper.
Quand les conditions deviennent hostiles, de nombreux microbes forment des kystes, des formes dormantes leur permettant de survivre jusqu’à plusieurs décennies. Un problème quand on veut les éliminer…
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Professeur des Université en pédiatrie, chef du service de pédiatrie générale et des urgences pédiatriques, hôpital Mère Enfant, CHU Nantes, Université de Nantes
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
Médecin, directeur de l’Unité d’épidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur de Paris, professeur de santé publique, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
PU-PH, Professeur de Pédiatrie, Inserm UMR 1069 "Nutrition, Growth Cancer" & Inserm F-CRIN PEDSTART, Institut Européen de l'Histoire et des Cultures de l'Alimentation,Université de Tours, CHU de Tours, Inserm