La société de services et de distribution musicale a annoncé son intention de se retirer de la bourse de Paris malgré de bons résultats économiques. Pourquoi ?
La proposition d’une taxe supplémentaire sur les grands groupes qui rachètent leurs propres titres en bourse repose sur une série d’idées reçues sur ces opérations.
Les informations financières sont les plus utiles aux investisseurs. Pourtant, paradoxalement, les entreprises en communiquent peu à propos des marques, actif immatériel, qu’elles détiennent.
Agir pour l’environnement ne fait pas que réduire la probabilité pour une entreprise d’écoper d’une sanction en la matière. Cela en réduit aussi les conséquences sur ses résultats financiers.
Depuis mi-mars, les marchés financiers américains connaissent des mouvements inhabituels. En cause : les investisseurs qui parient sur une aggravation des difficultés du secteur bancaire.
Une étude montre que la valeur d’une l’action augmente d’environ 4,75 % en moyenne après une prise de participation minoritaire qui vise à influencer la gouvernance de l’entreprise.
La généralisation des modèles fiscaux français et britannique ainsi que la taxation des activités de trading haute fréquence génèreraient d’importantes ressources financières pour les États.
La recherche montre que les arguments en faveur d’un alourdissement de la fiscalité lorsque les entreprises rachètent leurs propres parts reposent sur plusieurs idées reçues.
Le respect des ratios de solidité bancaire exigé par les autorités n’a pas empêché la chute de la banque suisse, rachetée en urgence par son homologue UBS le 19 mars dernier.
La fonte soudaine de la valeur du groupe indien fondé par Gautam Adani devrait inciter les investisseurs et les autorités du pays à surveiller davantage les manipulations des cours de bourse.
L’essor de l’automatisation des échanges conduit notamment les plates-formes de trading à tirer de plus en plus de revenus de la revente des données qu’elles collectent.
Si la valeur totale des actions cotées est supérieure en France depuis mi-novembre, la finance britannique garde une longueur d’avance en termes de volume d’activité.
Les déboires du conglomérat chinois illustrent les difficultés actuelles des entreprises qui ont misé ces dernières années sur le levier financier en s’endettant lourdement.
Les opérations d’entreprises qui rachètent leurs propres actions pour soutenir leurs cours en bourse se multiplient aux États-Unis et en Europe, ce qui altère le fonctionnement des marchés.
La fin des politiques monétaires accommodantes, confirmée par le nouveau relèvement de taux de la BCE annoncé le 8 septembre, devrait continuer à peser sur les cours dans les prochains mois.
Plus de deux ans après le début de la pandémie de Covid et près de six mois après l’invasion russe en Ukraine, les cours ont connu de nombreuses corrections mais pas de décrochage brutal.
L’engouement envers les cryptomonnaies ne cesse d’augmenter. Or, le milieu est risqué pour les investisseurs, non seulement au niveau de la volatilité, mais également au niveau des fraudes.
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)