La rareté des fossiles de chauve-souris est bien plus qu'un simple casse-tête paléontologique, elle a aussi des répercussions pour les stratégies de conservation des chauve-souris aujourd'hui.
Le système immunitaire des chauves-souris est très étudié.
Peter Neumann/Unsplash
Si de nombreuses populations vivent au contact de chauves-souris frugivores porteuses du virus Nipah, celui-ci ne se transmet que rarement à l'homme. Comment et pourquoi ?
Grotte peuplée de chauve-souris.
Sanatana/Shutterstock
Dans l’hypothèse d’une origine animale du virus, il manque toujours l’intermédiaire entre la chauve-souris et l’humain.
Micrographie électronique à balayage colorisée de particules du virus Marburg (bleu - fausses couleurs) bourgeonnant à la surface de cellules infectées (orange - fausses couleurs).
NIAID Integrated Research Facility Fort Detrick, Maryland / Wikimedia Commons
En août dernier, le virus Marburg, un virus de fièvre hémorragique de la même famille qu’Ebola, a tué en Guinée. Connu depuis 1967, il n’avait encore jamais été repéré en Afrique de l’Ouest.
Les pales des éoliennes représentent un réel danger pour nombre d’espèces volantes.
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Les installations éoliennes constituent une menace pour certaines espèces animales volantes, dont l’état de conservation se dégrade de manière alarmante.
Une vue extérieure du marché de Wuhan, là où les premiers cas de Covid-19 ont été recensés. Mais les origines de la pandémie demeurent mystérieuses.
Dake Kang/AP
La politique a pris beaucoup de place dans la mission d’enquête sur les origines virales de la Covid-19, en Chine. Il est facile d’oublier que derrière ces enquêtes se trouvent de vraies personnes.
Des chauves-souris s'envolent d'une grotte au Cambodge.
S. Shankar/Wikipedia
Un nouveau virus découvert chez des chauves-souris du Cambodge révèle que le trafic des pangolins reste une hypothèse crédible pour expliquer l’origine de la pandémie de Covid-19.
Fréquemment en contact avec l’être humain, les rongeurs hébergent de nombreux virus potentiellement dangereux.
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Gauthier Dobigny, Institut de recherche pour le développement (IRD)
La pandémie de Covid-19 qui a durement frappé la planète était attendue par les scientifiques qui étudient les maladies émergentes d’origine animale. Saurons-nous anticiper davantage la prochaine ?
Le trafic d'animaux pourrait être une des causes du Covid-19.
Dan Bennett / Wikimedia
Des virus découverts chez des chauves-souris et les pangolins suggèrent que ces animaux ont joué un rôle clé dans l’émergence du Covid-19. Mais où et comment le patient zéro a-t-il pu être contaminé ?
En 2019, dans l’État de Para au Brésil, sur une nouvelle portion de la route transamazonienne.
Nelson Almeida/AFP
La déforestation, la recherche de nouvelles terres pour le développement de l’agriculture et l’urbanisation sont autant de facteurs qui nous exposent à de nouveaux microbes.
Et si la pandémie nous aidait à redéfinir nos relations au monde animal?
Pixabay
Éric Leroy, Institut de recherche pour le développement (IRD)
La profusion d’espèces de chauves-souris ainsi que leur ancienneté ont abouti à une grande diversité génétique à l’origine de l’extraordinaire variété virale observée chez ces animaux.
L'origine du virus est encore trouble : une grotte, la forêt…
Michal Ico/Unsplash
Le virus SARS-CoV-2 responsable de la pandémie de Covid-19 fait l’objet de nombreuses analyses génétiques partout dans le monde pour comprendre son origine et son évolution.
Un pangolin des Philippines et sa progéniture.
Gregg Yan / Wikipedia
Géraldine Veron, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Une équipe de scientifiques chinois suspecte le pangolin d’être un hôte intermédiaire du Covid-19 entre les chauves-souris et l’humain. Quels éléments avons-nous pour juger de cette affirmation ?
Les moustiques jouent un rôle très important en tant que pollinisateurs.
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Les moustiques ont des relations complexes et essentielles avec les plantes. Comprendre leur travail en tant que pollinisateurs aiderait à comprendre leur rôle dans les différents écosystèmes.
Planter des arbres pour capter du CO₂ n’est pas sans conséquences sur la biodiversité.
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La peur de la rage, une maladie qui semblait transformer les gens en bêtes, a inspiré la croyance en des êtres surnaturels comme les vampires ou les loups-garous.
Le chercheur guinéen Alpha Keita, dans le laboratoire à l'Institut national de santé publique, à Conakry.
Alain Tendero/Divergence-images.com
Le mot « repatrié » s’applique aux personnes qui décident de rentrer en Afrique alors qu’elles ont un travail en Europe. Récit d’un scientifique mobilisé dans la lutte contre Ebola.
Les impacts des éoliennes sur les populations d’oiseaux et de chauves-souris commencent à être documentés.
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Maître de Conférences (HDR) à Sorbonne Université, ISYEB - Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (CNRS, MNHN, SU, EPHE, UA), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Docteur vétérinaire, docteur de Microbiologie-Epidémiologie, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)