Pour réussir sur le marché, la meilleure solution technologique ne suffit pas. L’innovation c’est bien. Couplée à un bon marketing, cela fait décoller les ventes et assure un vrai succès.
Laisser les entreprises coopérer peut leur permettre d’innover davantage pour le climat mais aussi de s’entendre pour réduire ou retarder leurs efforts de R&D : comment faire alors ?
Les Vingt-Sept doivent activer de nouvelles politiques pour répondre au décrochage actuel par rapport aux autres grandes zones économiques mondiales, estime Céline Antonin, économiste à l’OFCE.
Début février, le journal The Economist relevait le paradoxe entre l’augmentation des publications scientifiques et la faible évolution de la productivité. Des solutions existent pour en sortir.
Par imitation, la Chine a su rattraper son retard technologique à une vitesse vertigineuse ; son modèle économique l’empêche néanmoins encore d’émerger comme un leader en matière d’innovation.
D’après une étude, l’investissement public dans la recherche académique encourage les entreprises privées ayant des liens avec le milieu universitaire à augmenter leurs dépenses pour innover.
Les Vingt-Sept disposent de marges de manœuvre pour renforcer leur attractivité aux yeux des investisseurs et riposter ainsi aux mesures d’incitations fiscales adoptées mi-2022 aux États-Unis.
L’État dispose de leviers d’action financiers et fiscaux pour inciter les plus grandes entreprises à participer au retour d’une partie de la production sur le territoire national.
Les géants de l'instruire pharmaceutique se distinguent par leurs marges mais leurs valorisations en bourse restent dans la moyenne des grandes entreprises cotées. La crise n'a pas changé la donne.
Le manque de coordination entre politiques universitaire et migratoire grippe les mécanismes qui, ailleurs, permettent de recueillir les fruits de la mobilité internationale des talents.
La crise de la Covid-19 a révélé le rôle clé des institutions publiques après des années de tassement des efforts de R&D chez les grands laboratoires privés du secteur.
Imed Chkir, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Le Canada a une culture propice à l’innovation. Il devrait mettre à profit cet atout en investissant plus largement dans la recherche et développement (R&D).
Les chefs d’entreprise français revoient à la baisse des projets pourtant indispensables à la transition numérique et énergétique, au risque de perdre encore plus en compétitivité.
Le groupe Axyntis, une ETI de la pharmacie, a mis en place une veille sur les ruptures d'approvisionnement et a opté pour une stratégie à rebours du mouvement de délocalisation dans son secteur.
Avec l’essor des activités numériques, les entreprises capturent de plus en plus de valeur en amont (R&D, conception) et en aval (marketing et services) du cycle productif.
Une étude souligne le rôle clé de ces intermédiaires pour apaiser les tensions internes entre les équipes qui peuvent se faire concurrence au sein de l’éditeur de jeux vidéo.