Avec le réchauffement climatique, la rengaine « Il y a plus de saisons » revient chaque printemps. Pourtant, le découpage de l’année en quatre saisons ne semble pas prêt d’être remis en cause.
En mettant l’accent sur les triomphes tactiques, les erreurs de calcul et les frasques sexuelles de Napoléon, Ridley Scott néglige l’héritage paradoxal qu’il a laissé en tant que législateur.
Un ouvrage récent retrace le parcours de Joséphine d’Yquem qui, placée par les aléas de la vie seule à la tête d’un petit vignoble familial, sut innover pour en faire le symbole même du luxe.
On associe généralement l’école publique, gratuite et obligatoire au nom de Jules Ferry mais la Révolution française posa déjà, un siècle plus tôt, les bases de notre école républicaine.
Cet juriste et publiciste influent du XVIIIᵉ siècle, opposé à l’arbitraire royal, a montré dans ses travaux que les réformes économiques et politiques restaient indissociables.
En 1790, l’Assemblée nationale constituante recevait un rapport à la modernité frappante sur l’assistance aux « vieillards ». Entre allocation et respect, il met en perspective les choix actuels.
L’impôt sur les successions a été rétabli par la Révolution française au nom de l’égalité. Les dispositifs permettant de contourner les modes de calcul en ont depuis affaibli le principe.
Où l’on revient, calmement, sur l’histoire de la notion d’universalisme, ses usages en philosophie politique, son dévoiement, les polémiques qui l’enflamment et comment les dépasser.
Cet épisode s’aventure dans les coulisses du mythe méritocratique. On y apprend comment se fabriquent les fictions individuelles et collectives autour du mérite et pourquoi ce mythe persiste.
Malgré treize changements politiques majeurs depuis 1789 la France a connu très peu de renouvellement parmi ses élites, en dépit d’un indéniable mais lent processus de démocratisation.
Caricature et satire se sont développées grâce à l’existence d’un espace public démocratique. Retour sur la place et le rôle de la caricature en France, de la Révolution à Charlie Hebdo.
Les sans-abri et les populations fragiles sont plus vulnérables face à la pandémie. Les grandes crises du passé permettent de prendre la mesure de cette vulnérabilité et d’observer les réponses apportées.
Elle a défendu l'éducation des filles et promu des supports pédagogiques innovants. En ces temps où l'école est en plein bouleversement, l'œuvre de Madame de Genlis mérite toujours le détour.
De quelle manière ces cathédrales d’érudition, de culture et de savoirs que sont nos grandes histoires de France ou de la Révolution se sont-elles construites ?
Les bases des retraites enseignantes ont été posées au XIXᵉ siècle. Un système aussi ancien peut-il être refondé radicalement, même en quelques années, sans de grandes difficultés ?
La répartition en classes fixes respecterait-elle un ordre naturel tenant compte de la jeunesse des élèves ? Elle dépendrait plutôt de choix politiques, variables selon les époques.
De quoi parle-t-on exactement quand on parle du populisme ? Ce concept n’en dit-il pas davantage sur ceux qui l’emploient que sur ceux qu’ils désignent ?
S’il convient de s’appuyer sur des situations en entreprise pour enseigner le management de projet, l’histoire et les lettres apportent aussi des exemples riches pour étendre le champ d’analyse.