Mobilisé dans l’armée du Kaiser en 1918, un jeune homme de 17 ans a tapé ses mémoires à la machine à écrire dans les années 1960, à partir de petits carnets manuscrits.
La charge symbolique de la célébration du centenaire de l’armistice fait resurgir des controverses qui opposent la gloire des chefs au sacrifice des soldats anonymes.
Sur la Première Guerre mondiale, les profs de lycée disposent d’une iconographie très vaste. Quelques pistes pour varier les approches, sans égarer les élèves dans un trop-plein d’images.
Demander à un élève de « faire des lignes », « ce n’est pas rétrograde », a assuré fin octobre Jean‑Michel Blanquer. Reste qu’il s’agit d’une punition proscrite dans le Code de l’Éducation.
« Grande guerre », ou « guerre mondiale » ? Le décalage de terminologie chez les belligérants de 14-18 recouvrait une différence de vision géopolitique.
Dans les revues du nu 1900, images étranges et visions curieuses se conjuguent pour conter les clichés et ambivalences qui entouraient alors la condition féminine.
Les militants américains ont défini une nouvelle forme d’antisémitisme inspiré à la fois du national-socialisme et de la tradition raciste américaine : le postnazisme.
L’un des principaux devoirs de l’historien est de privilégier le savoir, et tout le savoir. « Sexe, race et colonies » est d’abord un livre adressé au public blanc.
Alexandra Midal, Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO)
Strangulation, asphyxie, crémation : rien n’est laissé au hasard dans le « Chateau » du premier tueur en série américain, H.H. Holmes, un maitre à penser du design et du fonctionnalisme. Bonnes feuilles.
Le très controversé Musée de la Bible, à Washington, vient d’annoncer le retrait de cinq manuscrits jugés contrefaits. D’où viennent ces fragments et comment sont-ils arrivés là ?
La violence scolaire épargne-t-elle les établissements les plus cotés ? Un arsenal sévère de sanctions décourage-t-il les débordements adolescents ? Non, comme le montre ce détour historique.
Les réactions épidermiques qui ont précédé et suivi la sortie du livre « Sexe, race et colonies » font obstacle à la réflexion et aux débats constructifs.
Doit-on, ou non, s’arroger le droit de reproduire des images dérangeantes, humiliantes, abjectes au nom de la science ? En vérité, il n’y avait que deux options : montrer ou ne pas montrer.
Il n’y aurait pas eu de Black Panther Party sans les femmes : elles ont exprimé leur besoin de reconnaissance et de pouvoir comme rarement dans les autres groupes de l’époque.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay