L’histoire du tout nouveau médicament contre la maladie du sommeil mérite qu’on s’y arrête. Elle illustre la puissance des innovations « en communs » dans le domaine de la santé publique.
L'élite algérienne a systématiquement détruit le pays depuis plus de 50 ans. La jeunesse, écoeurée par les bandits qui pillent les richesses, réclame le départ définitif du « système Algérie ».
Le regard sur la société civile, hors du champ politique, permet d’éclairer la situation et la capacité de la société algérienne à prendre les choses en main et à agir, quand le pouvoir n’agit pas.
Fousseyni Touré, Université des sciences juridiques et politiques de Bamako
Quelle a été l’influence des associations islamiques et de leurs représentants dans le débat public au Mali ? Et qui aujourd’hui leur oppose un autre discours ?
La participation des étudiants au mouvement de protestation est déterminante pour sa dynamique. Cette population porte aussi en elle des transformations sociales profondes et à long terme.
Le réveil de la société civile prend un autre tour pour les femmes algériennes et fait désormais émerger un nouvel horizon sur le plan des libertés individuelles.
Et si Boko Haram puisait sa violence non pas dans le terrorisme islamique contemporain mais dans une histoire régionale meurtrière qui a eu un écho puissant au tout début du XXᵉ siècle ?
La démocratie sénégalaise est connue pour sa capacité à produire des alternances, qui nourrissent des récits parfois mythifiés. Mais cette prouesse ne se produit que sous certaines conditions.
Les manifestations en Algérie ont confirmé la détermination pacifique du peuple et ont été couronnées par l'annonce de Bouteflika qui renonce à un cinquième mandat.
Gilles Pison, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Dans quels pays les immigrés sont-ils les plus nombreux ? De quels pays sont-ils issus ? De façon plus générale, comment les immigrés se répartissent-ils à l’échelle de la planète ?
Ce mouvement est-il un épiphénomène lié à la colère contre l’arrogance du pouvoir ou correspond-il à une réplique dans un contexte économique et social plus fragile que lors des « printemps arabes » ?
La diffusion sur les réseaux sociaux d’un article parodique sur les frais d’inscription à l’université a généré de multiples réactions chez les étudiants des pays francophones d’Afrique de l’Ouest.
Les manifestations non violentes contre le régime de Bouteflika ont ouvert l’espace public en Algérie, rappelant le besoin crucial d’une société civile libre et impliquée.
L’usage de la force s’accompagne d’une bataille des idées, dont le but est de justifier les objectifs politiques poursuivis par les États, mais aussi d’obtenir le consentement des gouvernés.
Diana Cooper-Richet, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Les conditions que connaissent des milliers d’enfants africains exploités dans les mines n’ont rien à envier à celles des tout jeunes ouvriers des pays industrialisés au XIXᵉ siècle.
Un article parodique sur l’augmentation des frais d’inscription à l’université génère une série de rumeurs de trafic d’organes chez les étudiants des pays francophones d’Afrique de l’Ouest.
En 2018, le Maroc a connu un large mouvement de boycott de plusieurs produits de consommation qui traduit un désaveu des élites économiques et une contestation des grandes entreprises financiarisées.
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité
Chercheur sénior au Bonn International centre for conflict studies (BICC) ; Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM), Sciences-Po Bordeaux., Université Bordeaux Montaigne
Anthropologue, Centre Régional de Recherche et de Formation à la prise en charge Clinique de Fann (CRCF, Dakar), Institut de recherche pour le développement (IRD)