Pour lutter contre les inégalités dans l’apprentissage de la lecture, l’association Coup de Pouce s’efforce de partager les bonnes pratiques entre parents et éducateurs. Retour sur leurs résultats.
Au-delà du niveau des élèves et de leur maîtrise des fondamentaux, la dernière enquête PISA s’est penchée sur une compétence jugée décisive aujourd’hui : la créativité. Que nous dit-elle ?
En maths, à performances égales, les filles ont moins confiance en elles que les garçons, ce qui influence leurs choix d’orientation. Mais certains ajustements de pédagogie peuvent changer la donne.
Julien Cahon, Université de Picardie Jules Verne (UPJV)
Si l’échec scolaire est une réalité de longue date, sa prise en considération est assez récente. Retour sur l’histoire d’une notion qui interroge les liens entre la société et son école.
Bien qu’il contribue à soutenir certains élèves, le tutorat tel qu’il existe actuellement ne permet pas d’aider tous les élèves en ayant besoin ni de réduire toutes les inégalités.
Au-delà de la baisse de performances scolaires dans les pays européens, l’enquête internationale PISA révèle qu’un nombre non négligeable d’élèves peinent à atteindre le seuil minimum de compétences.
« La pédagogie peut renverser la sociologie », a déclaré le ministre de l’Éducation Gabriel Attal dans une interview au Monde début octobre. Qu’en penser ?
Des années durant, la Chine a employé les méthodes les plus diverses pour s’imposer comme une grande puissance technologique et scientifique. Avec un succès désormais indiscutable.
Très médiatisées, les enquêtes PISA ou PIRLS sur le niveau des élèves sont souvent réduites à de simples classements alors qu’elles offrent un tableau beaucoup plus riche des évolutions éducatives.
En dictée, les élèves d’aujourd’hui font plus d’erreurs que n’en faisaient leurs aînés. Dans quelle mesure s’en alarmer ? Que nous dit cette baisse en orthographe du niveau scolaire général ?
Les élèves seraient-ils moins performants aujourd’hui en maths et en français ? Remettre en contexte les résultats des dernières enquêtes internationales révèle des évolutions plus complexes.
Elyès Jouini, Université Paris Dauphine – PSL; Clotilde Napp, Université Paris Dauphine – PSL; Georgia Thebault, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), and Thomas Breda, Paris School of Economics – École d'économie de Paris
La sous-représentation des femmes dans les filières liées aux mathématiques est plus forte dans les pays les plus développés et les plus égalitaires. Un paradoxe lié aux stéréotypes de genre.
Les recherches en neurosciences recèlent un potentiel certain pour l’enseignement. Sont-elles pour autant en mesure de donner le « la » des politiques éducatives ?
L’enquête PISA sur les compétences des élèves, dont les prochains résultats sont attendus le 3 décembre 2019, est l’objet de nombreux travaux critiques. Comment expliquer alors son succès croissant ?
Depuis une dizaine d’années, l’expression «éducation positive», souvent reliée à la bienveillance, connaît un franc succès. Que recouvre-t-elle exactement ?
On considère souvent que des classes moins chargées permettent une ambiance de travail plus sereine et un meilleur suivi des élèves. Mais les recherches montrent que les enjeux sont plus complexes.
De PISA aux tests en CP et CE1, les évaluations du niveau scolaire des élèves se multiplient. Mais il ne faut pas en attendre d’elles plus qu’elles ne peuvent donner.
La Finlande offre une formation de qualité à tous les élèves quel que soit leur niveau. Ceux-ci sont ainsi encouragés à continuer d’apprendre tout au long de leur vie professionnelle.
Claude Martin, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Les jeunes trouvent qu’il est difficile de parler des sujets qui les préoccupent avec leurs parents. La scolarité prendrait-elle trop d'importance, et plus encore à l'approche du brevet et du bac ?
Professeur en sciences de l'éducation, Institut Catholique de Paris, Co-directeur du séminaire de recherche Ecole et république, Collège des Bernardins
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)
Chargé de recherche au CNRS et économiste à l’Institut des politiques publiques, membre associé , Paris School of Economics – École d'économie de Paris