Camélia Radu, Université du Québec à Montréal (UQAM) and Nadia Smaili, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Une nouvelle étude révèle que les femmes améliorent la gestion des cyberrisques en apportant de nouvelles perspectives et compétences au processus décisionnel des conseils d’administration des entreprises.
Ils ont su se faire une place, mais restent encore parfois en marge, notamment sur les questions stratégiques.
S’il existe d’une part une discrimination de la part des banquiers, une forme d’autorestriction de la part des dirigeantes est aussi largement observable.
Les membres du conseil d’administration du groupe pétrolier Enron ont vu leur réputation partir en fumée lors du scandale de 2001.
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Une étude montre que la rareté des profils et la pression institutionnelle en faveur de la diversité au sein des instances dirigeantes conduit à une plus grande indulgence dans les sanctions.
Il y a de plus en plus de femmes sur les conseils d'administration des grandes entreprises, mais c'est d'être le cas pour les PME. Comment accélérer le changement culturel?
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Les grandes entreprises ont plus de facilité que les plus petites à atteindre la parité hommes-femmes sur leur conseil d’administration. Et celles qui se dotent de cibles précises font mieux.
Un tiers des patrons du CAC 40 sont aujourd’hui issus de deux écoles seulement, l’X et l’ENA (photo).
J. Barande/École Polytechnique
Lorsque les administrateurs d’une entreprise sont diplômés de la même école que le dirigeant, leur capacité à demander des comptes sur ses décisions devient compromise.
Les femmes sont largement sous-représentées dans les conseils d’administration.
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Les talents économiques des femmes, mis en péril par la crise sanitaire, doivent être récupérés et redéployés, tant dans les secteurs plus traditionnels que dans ceux associés à la nouvelle économie.