Dans quelle mesure la Russie de Vladimir Poutine peut-elle compter sur la Chine de Xi Jinping dans sa confrontation avec le bloc occidental emmené par les États-Unis de Joe Biden ?
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La Russie et la Chine coopèrent étroitement et s'opposent souvent ensemble à l'Occident. Ces deux puissances ne constituent pas, pour autant, un bloc soudé face aux États-Unis et à l'UE.
L’aigle et le dragon sont-ils voués à s’affronter ?
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Alors que les points de tension se multiplient entre Pékin et Washington, la transition vers un leadership chinois passera-t-elle forcément par un affrontement militaire avec les États-Unis ?
Rassemblement devant l’ancienne ambassade des États-Unis à Téhéran, le 4 novembre 2022, pour marquer le 43e anniversaire du début de la crise des otages en Iran, dont des photos sont affichées derrière les manifestantes.
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Du Grand jeu du XIXᵉ siècle aux ingérences américaines tout au long du XXᵉ et jusqu’au retrait de Donad Trump de l’accord sur le nucléaire en 2015, l’Iran s’est souvent senti dupé par les Occidentaux.
Un pan du mur de Berlin décoré d’un signe de paix aux couleurs du drapeau ukrainien, sur la Potsdamer Platz de Berlin, le 13 mars 2022.
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Mikhaïl Gorbatchev, récemment disparu, ne s’était pas opposé à la chute du Mur de Berlin. Avec Vladimir Poutine, un nouveau rideau de fer s’est abattu sur l’Europe.
Un véhicule de l'armée russe faisant partie d'une patrouille, passe devant un champ de pétrole près de la ville d'al-Qahtaniyah, dans la province de Hasakeh (nord-est de la Syrie), le 11 octobre 2020.
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La proximité entre Damas et Moscou, qui remonte à la guerre froide, s’est dernièrement muée en une véritable relation de vassalité.
Un missile Sopka déployé pendant la crise des missiles de 1962 est exposé au complexe Morro Cabana, le 11 octobre 2012 à La Havane, capitale de Cuba.
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Malgré une accumulation d’indices de plus en plus explicites, la CIA a refusé d’accepter l’idée que les Soviétiques étaient en train d’installer des missiles balistiques à Cuba. Pourquoi ?
Konstantin Ivachtchenko, nommé maire de Mariupol (oblast de Donetsk) par les forces russes, en visite dans un bureau de vote lors du « référendum d’adhésion à la Russie » organisé par Moscou, à Mariupol, le 27 septembre 2022.
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Raoul Delcorde, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Les annexions que la Russie vient d’annoncer, totalement contraires au droit international, invitent à certains rappels historiques.
Premier des huit matchs de la «Série du siècle: Phil Esposito, de l'équipe canadienne, et le joueur de hockey soviétique Vladimir Vikulov reçoivent la mise au jeu d'ouverture des mains du premier ministre Pierre Trudeau au Forum de Montréal, le 2 septembre 1972.
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Jean Lévesque, Université du Québec à Montréal (UQAM)
La mémoire de la Série du siècle, très politisé, est surtout canadienne. Elle a été l’un des rares moments où le Canada a été à l’avant-scène de l’affrontement est-ouest.
En novembre 2009, un buste représentant Mikhaïl Gorbatchev est dévoilé à Berlin, en sa personne, pour célébrer les vingt ans de la chute du mur de Berlin. Mais l’homme qui mit fin à la guerre froide n'est pas perçu positivement par l'ensemble de ses anciens concitoyens…
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Mikhaïl Gorbatchev a lancé la démocratisation de l’URSS, qui a abouti à sa dissolution. Une dissolution à laquelle il a cherché à s’opposer. Le souvenir qu’il laisse est donc très contrasté…
Mikhaïl Gorbatchev, dont on voit ici le portrait couvert d’un bandeau de deuil affiché dans les locaux de la Fondation qui porte son nom à Moscou, est mort le 31 août 2022.
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Son nom restera à jamais associé au démantèlement de l’URSS, qu’il n’a pourtant pas souhaité. Retour sur la vie de Mikhaïl Gorbatchev, l’un des acteurs historiques les plus marquants du XXᵉ siècle.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Josep Borrell, haut représentant pour les Affaires étrangères, le 6 avril 2022 au parlement européen pour envisager de nouvelles sanctions contre la Russie.
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La logique suivie par les Occidentaux face au conflit russo-ukrainien ne garantit cependant pas tout : dans l’histoire, seul un tiers des sanctions décidées ont connu un succès total. Décryptage.
Des femmes attendent d'être évacués, après la destruction par l'artillerie de leur habitation, le 21 avril 2022. L’invasion russe de l’Ukraine par la Russie a été un réveil brutal pour les défenseurs du libéralisme.
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L’invasion de l’Ukraine par la Russie révèle au grand jour la nouvelle donne des relations internationales. Elle met à mal le libéralisme, vu comme une panacée depuis la chute du rideau de fer.
Pour l’instant, on est encore loin d’une véritable armée européenne.
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En adoptant une « boussole stratégique », l’Union européenne poursuit son évolution depuis la fin de la guerre froide sur la défense. C’est cependant bien l’OTAN qui reste la structure dominante.
On assiste à la réémergence de deux blocs en Europe. Pour autant, la comparaison avec la guerre froide est erronée.
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La guerre déclenchée par la Russie en Ukraine a rebattu les cartes sur le continent européen. La neutralité n’est plus envisageable, chaque pays étant sommé de choisir son camp.
Si les États membres mettent régulièrement en place des opérations militaires communes, la perspective d’une armée de l’UE demeure lointaine.
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L’idée de défense européenne commune, controversée depuis son apparition il y a des décennies, va-t-elle enfin aboutir du fait de l’invasion de l’Ukraine par la Russie ?
Vladimir Poutine aux commandes d’un bombardier stratégique Tupolev-160.
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Crise de Cuba, guerre du Kippour, euromissiles : ce n’est pas la première fois que Moscou met ses forces nucléaires en état d’alerte. Mais c’est la première depuis l’arrivée de Poutine au Kremlin…
Vladimir Poutine, ici lors de la conférence de presse consécutive à son entrevue avec Emmanuel Macron à Moscou, le 7 février 20222, souligne régulièrement l'humiliation qu'a représentée pour la Russie l'extension vers l'Est de l'OTAN.
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Lorsqu’on analyse la politique étrangère russe d’aujourd’hui, il ne faut pas sous-estimer le poids du traumatisme qu’a constitué, pour Moscou, son éviction de son étranger proche dans les années 1990.
Un jeune garçon contemple Kaboul depuis un char détruit, 2012.
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Retour sur les quarante dernières années de l’histoire douloureuse d’un pays que ni les Soviétiques ni les Américains n'ont réussi à réellement contrôler.
Le discours prononcé par Ronald Reagan à Berlin le 12 juin 1987, quand il invita Mikhaïl Gorbatchev à abattre le mur qui séparait la ville depuis 1961, est souvent cité par ceux qui affirment que le président américain a « gagné la guerre froide ». La réalité est plus complexe.
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Une vision répandue présente Ronald Reagan comme l’homme qui a livré un combat déterminé et constant à l’URSS et fini par la vaincre. Cette façon de présenter les choses est quelque peu simpliste.
Un garde devant le Centre national des congrès de Hanoi, le 26 janvier 2021.
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Docteure en relations internationales, maitresse de conférences en science politique à l'Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA), chercheure associée au Collège de France, chercheure associée au centre Thucydide, Université Paris 2 Panthéon-Assas