Depuis plus de 25 ans, les machines sont plus fortes que les humains aux échecs. Cela constitue une étude de cas intéressante pour envisager les futurs impacts de l’IA sur notre société.
Si la climatologie et la météorologie reposent aujourd’hui sur la simulation informatique de modèles complexes, la mise en équation de l’atmosphère est vieille de plus d’un siècle.
Les dépassements de coûts de l’application ArriveCan sont exceptionnels, mais le scandale n’est pas unique dans l’histoire. Des solutions existent pour éviter l’utilisation outrancière de fonds publics.
L'IA peut produire des analyses sans que l’utilisateur puisse comprendre la raison pour laquelle certains résultats ont été obtenus. C’est ce que l’on appelle l’effet « boite noire ».
En 2022 est apparu le premier supercalculateur « exascale », capable de réaliser un milliard de milliards d’opérations par seconde. La prouesse technologique s’assortit d’enjeux environnementaux.
Gaétan Hains, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Les systèmes de navigation restent à l’heure actuelle insuffisants pour garantir la sécurité des passagers. Le monde de la recherche commence aujourd’hui à avancer des solutions.
Un article récent « casse » le système de pseudonymat utilisé par un forum où des économistes, confiants dans la sécurité du site, se livraient parfois à des propos indignes.
La couverture médiatique de l’intelligence artificielle reflète davantage l’engouement du milieu des entreprises et du gouvernement que les opinions critiques.
L’humain garde le contrôle sur le développement d’algorithmes dépourvus d’esprit, dont seules les applications peuvent être jugées comme bienveillantes ou non.
Le numérique peut contribuer à réformer des systèmes polluants ou énergivores, mais il est lui-même grand consommateur de ressources. Peut-on sortir de ce paradoxe ?
L’algocratie est-elle en passe de remplacer la démocratie ? Les questions sur la place grandissante des algorithmes dans la prise de décision sont en tout cas au cœur du débat d’idées actuel.
Professeur à l'université Clermont-Auvergne, enseignant à l'institut d'informatique ISIMA et chercheur au laboratoire LIMOS, Université Clermont Auvergne (UCA)