Malgré l’obsession de la presse américaine pour l’« empire » Fox News, l’idée que la chaîne d’information exerce un pouvoir politique sans précédent aux États-Unis est excessive.
La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis Nancy Pelosi et le président Donald Trump lors de son discours sur l'état de l'Union au Capitole des États-Unis, le mardi 5 février 2019, à Washington DC.
D. Myles Cullen/Wikimédia
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Depuis le rapport du procureur Mueller qui réfute l'existence d'un accord entre Trump et les Russes lors de la campagne de 2016, le président américain profite d'une confiance retrouvée.
Le mur sur la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis (ici côté Ciudad Juarez, côté mexicain).
Joe Raedle/AFP
Si tous les présidents américains depuis Bill Clinton, dans les années 90, ont parlé de la question des immigrés illégaux, aucun n'a à ce point dramatisé la situation.
Exercice réussi pour le Président, le 5 février 2019.
Doug Mills/AFP
George H.W. Bush représentait un autre monde, et incarnait le héros américain qui inscrit sa légende dans une histoire collective, elle-même élargie aux frontières du monde.
Un dessin datant de 1903 signé Louis Dalrymple dépeint les immigrés européens comme des « rats » (dans le magazine Judge).
New York Public Library
Au regard des divisions qui se sont accentuées aux États-Unis depuis l’élection de Donald Trump, l’Amérique ressemble de plus en plus à celle des « années folles ».
Donald Trump, au cimetière militaire américain de Suresnes, près de Paris, le 11 novembre 2018.
Christian Hartmann /AFP
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Les États-Unis débutent la deuxième saison d'une série télévisée marquée par les codes de la téléréalité, qui, a accompagné son ascension vers le pouvoir suprême.
Une patrouille le long du mur à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, le 26 octobre 2018.
Mark Ralston/ AFP
Les militants américains ont défini une nouvelle forme d’antisémitisme inspiré à la fois du national-socialisme et de la tradition raciste américaine : le postnazisme.
Le 22 octobre, à New York, émission spéciale présentée par Angela Rye sur les mid-terms.
Bennett Raglin/AFP
Pierre Guerlain, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Listes électorales tronquées, poids de l’argent, charcutage électoral : la démocratie est toujours invoquée aux États-Unis, mais elle n’y a pas que des amis.
La candidate amérindienne Deb Haaland qui postule à un siège au Congrès, ici en campagne le 1er octobre, à Albuquerque (Nouveau-Mexique).
Mark Ralston/AFP
Il se passe quelque chose aux États-Unis : les femmes se sont massivement mobilisées lors des primaires précédant les élections de mi-mandat et nombre d’entre elles pourraient être élues.
Donald Trump, aux côtés de son épouse, en Pennsylvanie, le 11 septembre 2018.
Nicholas Kamm/AFP
Alors que la désapprobation grondait face à sa querelle post-mortem avec McCain, le livre de Woodward a fait germer l’idée que Donald Trump pourrait être quelqu’un de peu sûr de lui et de manipulable.
Un phénomène inséparable de la démocratie d’opinion et de la conception libérale de l’information voulant que la vérité résulte naturellement de la mise en concurrence des idées de tous les contenus.
Donald Trump et Steve Bannon, en mars 2017, au temps où les deux hommes étaient proches.
Nicholas Kamm/AFP
Nicolas Gachon, Université Paul Valéry – Montpellier III
Les tourbillons politique et médiatique qui entourent les récents propos de Steve Bannon sur Donald Trump rappellent à quel point la première victime collatérale du Trumpisme sera le Parti républicain.
Le sénateur Jeff Flake à Washington, le 24 octobre. Il a décidé de ne pas se représenter en novembre 2018.
Win McNamee/AFP
Que reste‑t‑il du Parti républicain qui a porté au pouvoir les prédécesseurs de Donald Trump issu de ce camp ? Beaucoup se demandent s’il existe encore ou s’il pourra survivre à cette présidence.
Lors d'une conférence de presse à Trump Tower, le président Donald Trump défend comme de «bonnes personnes» ceux qui ont défilé lors d'un rassemblement de la suprématie blanche à Charlottesville, en Virginie, pendant lequel un contre-manifestant a été tué.
Martinez Monsivais/AP
Le groupe canadien extrémiste de droite La Meute a récemment organisé un rassemblement à Québec. La rhétorique de Donald Trump attise-t-elle lla haine au Canada voisin ?
Le 8 juillet 2017, Donald Trump quittant sur le Sommet du G20.
Saul Loeb/AFP
Catherine Kikuchi, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
En matière de « fake news », Donald Trump a d’illustres prédécesseurs. Certains princes et rois au Moyen Âge n’hésitaient pas non plus à colporter de fausses informations sur le compte de leurs adversaires.
Le 22 mars dans le New Jersey, un militant brandit une pancarte contre la réforme de la santé de Donald Trump, baptisée le Trumpcare en référence à l'Obamacare.
John Flores/Flickr
Le président des États-Unis a renoncé à abroger le système d’assurance santé voulu par son prédécesseur. À la recherche d’une légitimité idéologique, il persiste cependant à vouloir le réformer.
Où est la différence entre le vrai et le faux ?
Thomas Hawk
Les psychiatres n’ont pas attendu Donald Trump pour découvrir la notion de « faits alternatifs ». Chaque jour, ils entendent des patients soutenir des idées plus ou moins éloignées de la réalité.
Enseignant au Moravian College de Pennsylvanie, doctorant au Laboratoire Interdisciplinaire De Droit et Mutations Sociales, Aix-Marseille Université (AMU)