Le discours officiel russe cherche à assimiler la victoire contre le nazisme en 1945 à la guerre actuelle en Ukraine, présentée comme une sorte de prolongement de la Seconde Guerre mondiale.
Mathilde Beaufils, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La question du rôle de la France dans le génocide du Rwanda a suscité, au cours des trente dernières années, d’âpres débats que la normalisation diplomatique récente n’a pas totalement apaisés.
Les élèves de l’équivalent russe de la 1ᵉ et de la terminale étudieront désormais l’histoire des XXᵉ et XXIᵉ siècles dans un manuel qui pourrait avoir été rédigé par Vladimir Poutine en personne.
Léa Xailly, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
La Pologne ne livrera pas d’armes supplémentaires à l’Ukraine. Une décision qui s’inscrit dans un contexte marqué par la crise agricole entre les deux pays et l’imminence des législatives polonaises.
Anne Viguier, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Le projet politique des ultra-nationalistes du BJP, au pouvoir en Inde depuis maintenant neuf ans, passe par une réécriture de l’histoire visant à imposer un récit centré sur l’hindouisme.
L’Assemblée nationale a reconnu le Holodomor, la grande famine qui a décimé l’Ukraine au début des années 1930, comme un génocide. Retour sur cette notion et les débats qui l’entourent.
La Pologne fut rayée de la carte pendant plus d’un siècle. Au XVIIIᵉ siècle, ses faiblesses sont exploitées par des États voisins pour se partager son territoire.
Staline, mort le 5 mars 1953, a été partiellement réhabilité au cours des décennies suivantes. Aujourd’hui, à certains égards, il constitue pour Vladimir Poutine une source d’inspiration.
Pourquoi, alors que le travail mémoriel sur la guerre d’Algérie est en cours en France, un travail similaire n’est-il pas effectué à propos de la guerre d’Indochine ?
Jules Sergei Fediunin, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Valéry Kossov, Université Grenoble Alpes (UGA)
Pour s’assurer de l’adhésion de la population à la guerre en Ukraine, le Kremlin ne se contente pas d’intimider les récalcitrants : il déploie aussi un discours sophistiqué.
La Russie actuelle perçoit Kiev comme une ville historiquement russe, et même comme « la » ville russe originelle. L’Ukraine voit dans sa capitale, qu’elle appelle Kyiv, le cœur battant de sa nation.
Alain Blum, Ined (Institut national d'études démographiques) and Marta Craveri, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le régime russe vient d’ordonner la liquidation de la principale ONG du pays travaillant sur la mémoire des crimes du stalinisme. De nombreux projets continuent toutefois de faire vivre cette mémoire.
La Russie n’est pas un État-nation. Elle compte en son sein de nombreuses minorités ethniques et religieuses, qui tentent de trouver leur place dans un ensemble dominé par les Russes ethniques.
Le retour des trésors royaux d’Abomey au Bénin pose de nombreuses questions opérationnelles qu’il faut absolument prendre en compte, notamment du fait de leur charge spirituelle.
Près de soixante-dix ans durant, l’Ukraine et la Russie ont été réunies dans le cadre de l’Union soviétique. La mémoire de cette époque est présentée très différemment dans les deux pays.
Arnaud Exbalin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Analyse du déboulonnement du monument à Christophe Colomb, qui trônait en plein cœur de Mexico depuis 1877, et de son remplacement par une statue plus « locale ».
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)