Que peuvent encore les militants écolos pour s’opposer à des projets controversés ? Retour sur l’abandon d’une concession de sable coquillier en Bretagne en 2016 grâce à la mobilisation locale.
David Porchon, AgroParisTech – Université Paris-Saclay
Les vicissitudes des Soulèvements de la Terre interrogent sur la violence des mouvements écologistes. Violence qui a une fonction clé : celle d'un grand spectacle qui entend imaginer un nouveau monde.
David Porchon, AgroParisTech – Université Paris-Saclay
La décision de dissoudre les Soulèvements de la Terre, même annulée par le Conseil d’État, interroge la définition de l’incitation à la violence. Et rappelle pourquoi l’atteinte aux biens provoque des réactions épidermiques.
Les militants des Soulèvements de la Terre ont quitté le glacier de la Girose dans les Hautes-Alpes. Mais la question de l’aménagement de la haute montagne – et de l’avenir de son modèle touristique – demeure.
Sylvie Ollitrault, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Des plateaux du Larzac jusqu’à Ste-Soline, la désobéissance civile climatique a dû se réinventer face à un contexte paradoxal mêlant la reconnaissance de l’urgence et l’accroissement de la répression.
Entre éco-poétique, éco-terrorisme et résignation, le roman de Pierre Ducrozet, récemment sorti en poche, nous tend un miroir sur le monde actuel et ses défis environnementaux.
L’« intégralisme écologique » permet d’analyser la manière dont l’écologie peut façonner le rapport d’un individu au monde, aux autres et à lui-même dans tous les domaines de l’existence.
Il y a quatre ans, Greta Thunberg était reçue à bras ouverts en Europe. Aujourd’hui, les militants écologistes sont qualifiés d’« éco-terroristes ». Comment en est-on arrivé là ?
Dès les débuts de l’industrialisation, les termes « nuisance » ou « corruption » sont utilisés pour parler de l’altération des milieux naturels et pour s’y opposer au nom du bien commun.
Sophie Del Fa, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
La décision de dissolution des Soulèvements de la Terre fait suite à plusieurs actions qui ont donné lieu à des confrontations avec les forces de l'ordre.
Pour faire entendre la voix des jeunes dans la sphère publique, ne faut-il pas passer de la citoyenneté à la « planetizenship » ? Réflexions alors qu’on célèbre le 20 novembre les droits de l’enfant.
Docteure en linguistique, Chercheuse a l'Institut de Sciences Politiques Louvain-Europe & Institut Language et Communication, Université catholique de Louvain (UCLouvain)