Manifestation le 24 mai 2022 contre les personnels politiques accusés de harcèlement ou de violences sexuelles. Les députées Danielle Simonnet (LFI) et Sandrine Rousseau (EELV), participent au cortège parmi d'autres.
Thomas Coex/AFP
Les technologies de l’information jouent un rôle crucial dans les relations intimes des jeunes. Or, elles peuvent parfois être utilisées pour surveiller, contrôler et harceler une partenaire intime.
Aux États-Unis, l'accès à l'avortement s'est encore compliqué - surtout pour les femmes les plus vulnérables. Notamment au Texas (ici, manifestation à Austin contre les nouvelles lois en octobre 2021).
Vic Hinterlang / Shutterstock
Les conséquences des confinements liés au Covid dépassent la maîtrise de l’épidémie. Le comité d’éthique de l’Inserm s’est penché sur la gestion de l’avortement et les violences conjugales en France.
Manifestation contre les féminicides en France, à l'appel de plusieurs associations, le 18 octobre 2019.
Dominique Faget/AFP
Si les violences faites aux femmes sont multiples, elles restent le plus souvent peu visibles voire banalisées et se concentrent majoritairement dans les espaces privés.
Collages d'un collectif féministe à Marseille, le 12 juillet, rappelant les noms de toutes les femmes tuées depuis le 1er janvier 2021.
Nicolas TUCAT / AFP
Béatrice Moreel, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Deux affaires de féminicides récentes ont donné lieu à des rapports d’inspection pointant les failles du système judiciaire et proposant aussi des pistes d’amélioration des dispositifs.
Rassemblement à Hayange (Moselle), le 26 mai, en hommage à Stéphanie, 22 ans, tuée en pleine rue par son ex-compagnon.
Jean-Christophe Verhaegen / AFP
Le terme de « féminicide » a mis du temps à s’imposer dans le débat public depuis son apparition au XIXᵉ siècle.
Une femme pleure en assistant à un rassemblement communautaire à Los Angeles pour sensibiliser à la violence et aux attitudes racistes à l'encontre des Asiatiques, en réponse à la série d'attaques dont ils ont été victimes pendant la pandémie.
(AP Photo/Damian Dovarganes)
La pandémie de Covid-19 a non seulement augmenté les facteurs de risque de violence, mais a aussi simultanément diminué la résilience des individus et des communautés.
Nicole Kidman joue une femme victime de violences conjugales dans Big Little Lies.
Allociné
Monika Siejka, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Il y a parfois des enfers qui se cachent derrière les portes closes que la caméra franchit.
Des policiers prennent des photos sur la scène d'un crime, à Montréal, le 11 décembre 2019. Un homme y a tué sa femme et ses deux enfants avant de se suicider. La majorité des homicides conjugaux sont commis par des hommes à l’endroit de femmes et de leurs enfants.
La Presse Canadienne/Ryan Remiorz
Mylène Fernet, Université du Québec à Montréal (UQAM) and Jacinthe Dion, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Près des deux tiers des adolescentes rapportent avoir vécu au moins un épisode de violence (physique, sexuelle ou psychologique) dans leurs relations intimes. La prévention doit donc commencer très tôt.
Manifestation organisée à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes, le 25 novembre 2020 à Istanbul. La banderole proclame « Nous sommes debout ».
Yasin Akgul/AFP
Une enquête montre l’impact que la crise sanitaire et ses corollaires, à commencer par le confinement, ont eu sur la vie professionnelle et personnelle des femmes en Turquie.
Les victimes de violence conjugale regrettent parfois d'avoir appellé la police, car elle se sentent abusée une deuxième fois par les enquêteurs.
Pixabay
Les enquêtes policières en matière de violence conjugale font revivre un deuxième traumatisme aux femmes qui en sont victimes. L’État doit revoir les procédures judiciaires entourant ce type de crime.
Les personnes âgées, isolées, sont particulièrement sujettes aux violences intrafamiliales et conjugales.
Pixabay
Les résultats d’une enquête récente menée en Nouvelle-Aquitaine montrent l’ampleur des violences conjugales au sein de couples âgés notamment dans les zones rurales isolées.
70 % des femmes déclarent occuper un emploi « essentiel » ce qui implique souvent de travailler à proximité des malades ou, au sens large, de prendre soin des autres.
Sebastien Bozon / AFP
Selon une enquête récente de l'UGICT-CGT, les femmes, en première ligne pendant le confinement, ont été particulièrement exposées aux risques sanitaires et psychosociaux.
Julie Pannetier, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Andrainolo Ravalihasy, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Les violences sexuelles envers les femmes sont de mieux en mieux connues parce qu’elles font l’objet d’enquêtes et que la parole se libère. Celles subies par les femmes immigrées sont moins connues.
Des manifestantes féministes protestent contre la violence contre les femmes après l’assassinat d’Ingrid Escamilla, de 25 ans, poignardée jusqu’à la mort. Ciudad de México, 14 février 2020.
Pacific Press / Shutterstock
Une femme sur quatre en France est victime de violence domestique. Mais comment agir quand cela concerne notre collègue, notre amie ou un membre de notre famille ?
Photo prise dans un centre d'hebergement et de reinsertion sociale pour femmes victimes de violences conjugales dans le sud de Paris à Châtillon, août 2019.
Martin Bureau/AFP
Parmi les mesures clefs prises par le gouvernement pour lutter contre les violences faites aux femmes, la condition des femmes étrangères demeure un point faible.
Avec l'éducation positive, il faut prendre garde à ne pas transformer un processus et un idéal en injonction.
Depuis une dizaine d’années, l’expression «éducation positive», souvent reliée à la bienveillance, connaît un franc succès. Que recouvre-t-elle exactement ?
Depuis le 1er septembre et cette manifestation visant à protester contre le 100ᵉ féminicide de l’année, au moins 36 autres femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint.
Zakaria Abdelkafi/AFP
Que doit faire un soignant qui soupçonne des violences conjugales, voire craint un féminicide ? Peut-il faire fi du secret médical, au risque de rompre la confiance et d’engager sa responsabilité ?
Professeure à l’Université Panthéon-Assas Paris II et membre du Centre d’études et de recherches de sciences administratives et politiques (CERSA), Université Paris 2 Panthéon-Assas