Il y a cinq ans, deux régions de l’est de l’Ukraine ont proclamé leur indépendance, avec le soutien de la Russie. Est-il possible de les réintégrer au sein de l’Ukraine et, si oui, à quel prix ?
Depuis plusieurs années, la Russie est le théâtre de nombreuses mobilisations à teneur politique, sociale, locale… Dans quelle mesure remettent-elles en cause le système existant ?
Le décret président adopté le 9 octobre 2019 fixe les objectifs de la Russie en matière d'intelligence artificielle. Un programme d'une grande ambition, notamment dans le domaine militaire.
Plusieurs déclarations récentes du président de la Cour des comptes Alexeï Koudrine mettent en évidence l’inquiétude d’une partie de l’élite russe face à la situation économique du pays.
Les tenants du « réalisme » et de la « stabilité » se réclament volontiers de l’histoire et des « intérêts éternels des grands États ». Autant de prétendues évidences qu’il convient de remettre en cause.
Les personnes qui semblent parfaitement adéquates pour l’exercice du pouvoir - empathiques, justes, responsables, et faisant preuve de sagesse - sont naturellement celles qui tendent à l’éviter.
L’accord annoncé entre Russie et Ukraine le 1ᵉʳ octobre pourrait marquer une capitulation de l’Europe quant à ses principes et une cécité devant le danger systémique posé par la Russie de Poutine.
Le dessein du président russe est purement idéologique : favoriser l’échec de toute forme de société démocratique et libérale pour s’imposer comme modèle unique.
Dans l’impossibilité de se représenter, à l’issue de son quatrième mandat en 2024, Vladimir Poutine pourrait nourrir l’ambition de devenir le président d’une « confédération russo-biélorusse ».
La puissance des populistes provient de leur capacité à imposer leurs thématiques, leur temporalité de l’urgence, la simplification de leurs argumentaires et leur mode d’agir.
Le pouvoir russe aimerait s’affranchir du réseau mondial d’Internet pour affirmer sa souveraineté numérique. Une volonté d’isolation qui suscite scepticisme technique et inquiétudes politiques.
À quatre semaines du premier tour du scrutin présidentiel, la tension est palpable est en Ukraine, enjeu d’une bataille feutrée entre Washington et Moscou.
Le dernier classement publié par l’ONG Transparency International montre que les pays les plus démocratiques sont aussi les moins corrompus. Et si phénomène détruisait la démocratie ?
David Teurtrie, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Si le conflit dans le Donbass reste le point de tension principal, les contentieux russo-ukrainiens ne cessent de croître dans tous les domaines au moment où l’Ukraine entre en période pré-électorale.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La gauche est en perdition, si l’on en juge par les scores électoraux. Le phénomène est mondial, mais cela ne veut pas dire qu’il revête partout le même sens, ou les mêmes formes.
Pierre Guerlain, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La lutte contre les fake news implique de prendre en compte l’impossible partialité des producteurs de savoirs, médias de qualité et universitaires, ainsi que le montre l’émergence de Trump.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières