Ramzan Kadyrov dirige la Tchétchénie depuis quinze ans. L’évolution de la république nord-caucasienne reflète et accélère l’évolution de la Russie entière.
La Russie de Vladimir Poutine, qui avait activement souhaité la victoire de Donald Trump en 2016, a été plutôt déçue par son mandat et ne voit pas nécessairement son successeur d’un mauvais œil.
Pour contrer les nombreuses stratégies de manipulation de l'information orchestrées par le camp Trump, fact-checkers et médias mainstream se sont fortement mobilisés, avec des succès mitigés.
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
L’ingérence russe a profondément marqué l’élection présidentielle américaine de 2016. Quatre ans plus tard, analysons la forme et l’impact de la désinformation en provenance de Russie.
L’empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny s’inscrit dans une histoire longue de plusieurs siècles : des tsars à nos jours, le poison a été l’une des armes privilégiées des dirigeants russes.
Voilà bien longtemps qu’Alexeï Navalny est dans le viseur des autorités, car il ne cesse de dénoncer la corruption qui règne parmi les officiels russes.
Katja Doose, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Le changement climatique, amplement étudié en Russie depuis l’époque soviétique, y est souvent perçu de façon positive, car le réchauffement semble favoriser les intérêts économiques du pays…
La publication tardive d’un rapport sur une possible ingérence de l’État russe dans la vie politique britannique suggère que le Kremlin présente une menace majeure pour la démocratie.
Illégale au regard du droit international, l'annexion de la Crimée par la Russie n'en demeure pas moins un objet juridique complexe, qu'il est utile d'examiner à l'aune d'autres événements récents.
De tous les grands acteurs extérieurs, seuls les Européens ont vraiment intérêt à la stabilisation de la Libye. Pour diverses raisons, ce n’est pas le cas des Russes, des Américains et des Turcs.
Anna Colin-Lebedev, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La récente consultation électorale en Russie ne se réduit pas à la seule question du maintien de Vladimir Poutine au pouvoir. Cette séquence politique comporte aussi bien d'autres enseignements.
L’analyse de l’évolution qu’a connue l’URSS pendant ses dernières décennies nous invite à nous interroger sur la pérennité de nos sociétés occidentales actuelles.
La Russie va graver dans sa Loi fondamentale son attachement aux « valeurs traditionnelles », ce qui s’inscrit dans une tendance à l’œuvre depuis une bonne décennie.
En Russie, le 9 mai, longtemps jour de deuil et de recueillement, est devenu une célébration bravache et vindicative. Une évolution voulue par les autorités, mais regrettée par la population.
Anna Colin-Lebedev, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La Russie affronte l’épidémie de coronavirus avec un système médical fragile, dans un contexte où la défiance des citoyens envers l’État risque de nuire à l’efficacité des mesures de confinement.
La diffusion de la vidéo privée de Benjamin Griveaux ne doit sans doute rien au Kremlin, mais cet épisode n’en vient pas moins s’inscrire dans une longue tradition russe : celle du « kompromat ».
Jean-Robert Raviot, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
L’objectif de Vladimir Poutine n’est pas de rester au Kremlin jusqu’à la fin de ses jours, mais d’assurer la pérennité du système qu’il a mis en place.
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump cherche à retourner contre ses adversaires les accusations dont il fait l’objet dans le cadre de la procédure d’impeachment lancée à son encontre. Un procédé coutumier chez lui.
L’Arctique doit être pensé comme un objet géopolitique ou, plus précisément, étant donné les contingences spécifiques liées à son climat, « cryogéopolitique ».
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières