Trois options se dessinent aujourd’hui : un maintien du fragile statu quo actuel, un accommodement avec la Russie ou, au contraire, une intensification de la mobilisation de la société et de l’armée.
S’il est bien sûr trop tôt pour tirer des conclusions définitives de l’audacieuse opération ukrainienne, on constate déjà qu’elle a totalement pris la partie russe au dépourvu.
Le président Zelensky souhaiterait être autorisé à employer les armes européennes pour frapper les bases russes d'où sont lancés les missiles qui frappent le territoire ukrainien.
L’Ukraine est volontiers présentée par la Russie comme un pays totalement corrompu. Une vision très partielle qui ne tient pas compte des nombreux efforts accomplis par Kiev ces dernières années.
L’Autriche, l’Irlande et la Suisse ont décidé d’appliquer une politique de neutralité vis-à-vis du conflit en Ukraine. Un choix qui reste difficile à assumer pour ces trois pays.
L’Ukraine veut rejoindre l’OTAN au plus vite, mais le sommet de Vilnius de l’Alliance atlantique a indiqué que cela ne pourrait pas se produire avant la fin de la guerre déclenchée par la Russie.
Si la délégation africaine parvient à convaincre les belligérants de trouver une solution pacifique, elle apportera une contribution essentielle au climat de médiation.
Joe Biden et son équipe disent vouloir aider l’Ukraine à recouvrer son intégrité territoriale. Certaines voix au sein de l’establishment militaire états-unien émettent des doutes sur cet objectif.
Au-delà des trois scénarios les plus probables – victoire russe, victoire russe, enlisement –, la guerre en Ukraine pourrait réserver des surprises stratégiques qu’il convient d’évaluer.
Présentation des conditions nécessaires à la réalisation des trois principaux scénarios envisageables : un succès russe, une victoire ukrainienne ou un enlisement durable.
Les forces russes ont clairement battu en retraite en Ukraine, et il semble que Vladimir Poutine puisse perdre le contrôle de la guerre. Quelle est la prochaine étape ?
La double contre-offensive de l’Ukraine dans le sud et dans le nord-est du pays est pour l’instant un succès. Mais a-t-elle les moyens de remporter une victoire militaire décisive et incontestable ?
Les engagements pris lors de son déplacement à Kiev suffiront-ils à mettre fin aux accusations de complaisance envers la Russie adressées à Emmanuel Macron ?
La guerre se déploie aussi en large part sur le terrain informationnel et médiatique. Les discours et les modes de communication des deux parties sont radicalement opposés.
Depuis l’invasion de l’Ukraine, les oligarques font bloc autour du gouvernement ukrainien. Leurs rapports avec l’État n’ont pourtant pas toujours été si clairs.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School