Les Britanniques Aiden Aslin et Shaun Pinner et le Marocain Brahim Saadoun pendant leur procès. Image tirée d’un enregistrement diffusé par la Cour suprême de la République populaire autoproclamée de Donetsk.
Le procès et la condamnation à mort, dans la « République populaire de Donetsk », de trois combattants étrangers capturés par l’armée russe constituent une violation claire du droit de la guerre.
Porter secours aux personnes dont les villes ont été ravagées par les bombardements est encore plus difficile et plus périlleux quand la ligne de front se trouve tout près…
Rassemblent du bataillon Azov à Kiev, le 14 mars 2020.
Sergei Supinsky/AFP
Adrien Nonjon, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Retour sur l’histoire et l’évolution du régiment Azov, au cœur d’une intense bataille informationnelle entre la Russie, qui le présente comme un ramassis de nazis, et l’Ukraine, qui l’héroïse.
Après l’invasion russe de 2022, la mairie de Kiev a décidé que cette Arche de l’amitié entre les peuples serait renommée et éclairée aux couleurs de l’Ukraine.
Le parcours de Sergueï, volontaire depuis l’invasion russe, nous fait réfléchir sur l’expérience d’un état « astructurel », lorsque formes et normes s’effondrent.
En Tchétchénie (on le voit sur cette photo prise début 1995 à Grozny) comme en Finlande en 1939 et en Ukraine depuis deux mois, la Russie a recours à des bombardements massifs pour faciliter l’avancée de ses chars.
Guennady Tamarin/AFP
La « guerre d’Hiver » de 1939-1940, entre l’URSS et la Finlande, et la première guerre de Tchétchénie (1994-1996) rappellent en bien des points l’actuelle « opération militaire spéciale » en Ukraine.
Depuis le début de la guerre, le milliardaire Petro Porochenko, ancien président de l’Ukraine (2014-2019) et adversaire politique de Volodymyr Zelensky, a pris la tête d’une brigade de la défense territoriale. Ici le 26 février à Kiev.
Drop of Light/Shutterstock
Depuis l’invasion de l’Ukraine, les oligarques font bloc autour du gouvernement ukrainien. Leurs rapports avec l’État n’ont pourtant pas toujours été si clairs.
Vladimir Poutine derrière les barreaux pour les crimes commis en Ukraine : une image mise en scène à Helsinki le 2 avril 2022.
Mikko Stig/Lehtikuva/AFP
Pour que Vladimir Poutine et les principaux acteurs de son régime puissent être jugés par la Cour pénale internationale, de nombreuses conditions doivent être réunies. À ce stade, on en est loin…
Manifestation de l'opposition syrienne dans la province d'Idlib, le 1er avril 2022.
Omar Haj Kadour/AFP
Laissant derrière un spectacle de désolation, l'armée russe s'est retirée des alentours de Kiev. Probablement pour mieux porter le fer dans le Donbass…
De nombreux combattants étrangers s'engagent du côté ukrainien pour lutter contre l'invasion russe.
Kai Pfaffenbach/Reuters
Edouard Sill, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Le président ukrainien a appelé les « hommes libres du monde entier » à venir combattre en Ukraine. L’engagement spontané de civils étrangers dans un conflit est cependant un phénomène ancien.
La décision rendue par la Cour internationale de justice, principal organe judiciaire de l’ONU, balaie les arguments invoqués par la Russie pour justifier l’invasion de l’Ukraine. Ici, manifestation à Vienne le 5 mars dernier.
Alex Halada/AFP
En ordonnant à la Russie de mettre fin à sa guerre en Ukraine, la Cour Internationale de Justice prive Vladimir Poutine de la possibilité d’affirmer que l’opération militaire russe serait légale.
Le ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kuleba et son homologue russe Sergueï Lavrov se sont entretenus à Antalya, en Turquie, le 10 mars dernier.
Ozan Kose/AFP
Raoul Delcorde, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Lieu de la négociation, timing, composition des délégations, interventions des médiateurs issus d’États tiers, secret des discussions… Chaque aspect d’une négociation en temps de guerre est crucial.
Le 18 mars 2022, au stade Loujniki à Moscou, Vladimir Poutine prononce un discours à l’occasion du huitième anniversaire de l’annexion de la Crimée, sous des slogans proclamant « Pour un monde sans nazisme » et « Pour la Russie » – en employant la lettre Z, qui n’existe pas dans l’alphabet russe.
Sergei Guneyev/AFP
Le discours du Kremlin diffuse une vision de la « Russie éternelle » par des moyens tout à fait post-modernes.
Après un tir de missile sur un immeuble résidentiel à Kiev, 17 mars 2022. Des milliers de civils ukrainiens auraient déjà été tués depuis le début de l’invasion russe le 24 février.
Fadel Senna/AFP
La Cour pénale internationale a lancé une enquête qui s’annonce longue et difficile pour établir si des crimes de guerre ont été commis dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Stoyanka, à l’ouest de Kiev, le 4 mars 2022.
Aris Messins/AFP
À moins d’un brusque recul russe, trois options sont aujourd’hui envisageables : la finlandisation de l’Ukraine, sa destruction quasi totale ou son amputation de ses territoires du sud et de l’est.
Un char ukrainien effectue des exercices d’entraînement, début février.
EPA-EFE/Sergey Kozlov
La résistance acharnée que l’Ukraine a jusqu’ici opposée à la Russie ne suffira pas à faire reculer Moscou, qui ne consentira à négocier réellement qu’en position de force.
Monument aux soldats russes morts au combat en Afghanistan et en Tchétchénie, à Belgorod, à quelques kilomètres de la frontière ukrainienne. De nombreux Russes sont réticents à ce que leur pays s’engage dans un nouveau conflit armé de grande ampleur.
Alexander Nemenov/AFP
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Les Russes ont largement soutenu l’annexion de la Crimée en 2014. Mais le Donbass leur tient moins à cœur, et 50 % d’entre eux ne veulent pas que leur pays s’engage dans une guerre avec l’Ukraine.
Un soldat ukrainien observe à travers une lorgnette la ligne de front avec les séparatistes soutenus par la Russie près de Gorlivka, dans la région de Donetsk, le 23 janvier 2022.
Anatolii Stepanov/AFP
La Russie a exprimé des exigences que les Occidentaux ne semblent pas prêts à satisfaire. Dès lors, l’option militaire vis-à-vis de l’Ukraine paraît moins improbable qu’il y a quelques semaines…
Des soldats ukrainiens patrouillent à proximité de la ligne de front avec la République autoproclamée de Donetsk. Le panneau annonce que le champ est miné.
Anatolii Stepanov/AFP
Devant l’échec annoncé des négociations, la Russie menace de passer à l’offensive en Ukraine. Mais si l’Ukraine pouvait céder, le contrôle du pays par Moscou est loin d’être assuré.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2