Deux combattants testent un nouveau drone qu’ils souhaitent utiliser à des fins de renseignement militaire, à quelques centaines de mètres des lignes russes.
R. Huët
Parmi les combattants ayant rejoint le front en Ukraine, on retrouve notamment des anarchistes biélorusses, passés pour certains par le Kurdistan syrien, où ils ont affronté Daech.
Dans la voiture de Mark, entre Kramatorsk et Tchassiv Yar.
R. Huët
À proximité de Tchassiv Yar, où les combats font rage, un hangar abrite une vingtaine de combattants, qui s’y reposent un peu avant de retourner sur la ligne de contact.
Les récits des combattants ukrainiens font voisiner l’horreur et l’absurde. Comme cette effarante histoire de poulet et de chien dans une tranchée, sous les yeux d’un conscrit qui perd la raison…
Un an après deux séjours de plusieurs semaines dans l’Ukraine en guerre, l’ethnographe Romain Huët y est retourné. De Kiev au Donbass, il cherche à saisir en quoi la guerre a changé les Ukrainiens.
La ville de Borodianka (Ukraine), après des bombardements aériens russes en mai 2022. La guerre ne baissera probablement pas d’intensité en 2023.
Adrey Sarysamkov/shutterstock
Présentation des conditions nécessaires à la réalisation des trois principaux scénarios envisageables : un succès russe, une victoire ukrainienne ou un enlisement durable.
Valéri Guerassimov au premier plan, en compagnie de Vladimir Poutine et du ministre de la Défense Sergueï Choïgou, le 6 septembre 2022, durant les exercices militaires « Vostok-2022 » tenus dans l’Extrême-Orient russe.
Mikhail Klimentyev/Sputnik/AFP
Le chef d’état-major de l’armée russe sera désormais directement en charge de la guerre en Ukraine. Cette nomination aura des effets militaires mais, aussi, politiques.
Le 30 septembre 2022, un grand concert est organisé sur la place Rouge à Moscou à l’occasion de l’annexion des quatre régions ukrainiennes, dont les noms sont inscrits sur la banderole de gauche. Au-dessus de l’écran montrant Vladimir Poutine, on lit l’inscription « Ensemble pour toujours ».
Alexander Nemenov/AFP
Pour justifier l’annexion de quatre régions ukrainiennes, la Russie invoque les mêmes arguments qu’il y a huit ans, lors de l’annexion de la Crimée. Des arguments toujours aussi discutables…
Konstantin Ivachtchenko, nommé maire de Mariupol (oblast de Donetsk) par les forces russes, en visite dans un bureau de vote lors du « référendum d’adhésion à la Russie » organisé par Moscou, à Mariupol, le 27 septembre 2022.
Stringer/AFP
Raoul Delcorde, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Les annexions que la Russie vient d’annoncer, totalement contraires au droit international, invitent à certains rappels historiques.
Vladimir Poutine entouré des « chefs » (reconnus uniquement par Moscou) des quatre régions ukrainiennes que la Russie vient d’annexer, Moscou, 30 septembre 2022.
Grigory Sysoev/Sputnik/AFP
L’annexion de quatre régions ukrainiennes n’est pour la Russie qu’une victoire en trompe-l’œil. Le maximalisme de Vladimir Poutine aura un coût stratégique autrement plus élevé.
Une unité d’artillerie ukrainienne tire avec un BM-27 Uragan, un lance-roquettes multiple autopropulsé de 220 mm, près d’une ligne de front dans la région de Donetsk, le 27 août 2022.
Anatolii Stepanov/AFP
La double contre-offensive de l’Ukraine dans le sud et dans le nord-est du pays est pour l’instant un succès. Mais a-t-elle les moyens de remporter une victoire militaire décisive et incontestable ?
Alessia était architecte et menait une vie paisible. La guerre a bouleversé son existence. Pour ne pas sombrer, elle s’est trouvé une mission : aider les réfugiés affluant dans sa ville, Dnipro.
Les Britanniques Aiden Aslin et Shaun Pinner et le Marocain Brahim Saadoun pendant leur procès. Image tirée d’un enregistrement diffusé par la Cour suprême de la République populaire autoproclamée de Donetsk.
Le procès et la condamnation à mort, dans la « République populaire de Donetsk », de trois combattants étrangers capturés par l’armée russe constituent une violation claire du droit de la guerre.
Porter secours aux personnes dont les villes ont été ravagées par les bombardements est encore plus difficile et plus périlleux quand la ligne de front se trouve tout près…
Rassemblent du bataillon Azov à Kiev, le 14 mars 2020.
Sergei Supinsky/AFP
Adrien Nonjon, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Retour sur l’histoire et l’évolution du régiment Azov, au cœur d’une intense bataille informationnelle entre la Russie, qui le présente comme un ramassis de nazis, et l’Ukraine, qui l’héroïse.
Après l’invasion russe de 2022, la mairie de Kiev a décidé que cette Arche de l’amitié entre les peuples serait renommée et éclairée aux couleurs de l’Ukraine.
Le parcours de Sergueï, volontaire depuis l’invasion russe, nous fait réfléchir sur l’expérience d’un état « astructurel », lorsque formes et normes s’effondrent.
En Tchétchénie (on le voit sur cette photo prise début 1995 à Grozny) comme en Finlande en 1939 et en Ukraine depuis deux mois, la Russie a recours à des bombardements massifs pour faciliter l’avancée de ses chars.
Guennady Tamarin/AFP
La « guerre d’Hiver » de 1939-1940, entre l’URSS et la Finlande, et la première guerre de Tchétchénie (1994-1996) rappellent en bien des points l’actuelle « opération militaire spéciale » en Ukraine.
Depuis le début de la guerre, le milliardaire Petro Porochenko, ancien président de l’Ukraine (2014-2019) et adversaire politique de Volodymyr Zelensky, a pris la tête d’une brigade de la défense territoriale. Ici le 26 février à Kiev.
Drop of Light/Shutterstock
Depuis l’invasion de l’Ukraine, les oligarques font bloc autour du gouvernement ukrainien. Leurs rapports avec l’État n’ont pourtant pas toujours été si clairs.
Vladimir Poutine derrière les barreaux pour les crimes commis en Ukraine : une image mise en scène à Helsinki le 2 avril 2022.
Mikko Stig/Lehtikuva/AFP
Pour que Vladimir Poutine et les principaux acteurs de son régime puissent être jugés par la Cour pénale internationale, de nombreuses conditions doivent être réunies. À ce stade, on en est loin…
Manifestation de l'opposition syrienne dans la province d'Idlib, le 1er avril 2022.
Omar Haj Kadour/AFP
Laissant derrière un spectacle de désolation, l'armée russe s'est retirée des alentours de Kiev. Probablement pour mieux porter le fer dans le Donbass…
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeur d'université, agrégé de droit public, compétences en Droit international, anthropologie du droit, Sciences Po Aix. UMR ADES 7268, Aix-Marseille Université (AMU)