Hubert Jaspard, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Les critères retenus par la loi restent insuffisants pour définir précisément la pénibilité d’un métier, notamment car ils ne retiennent pas la dimension « bien-être ».
Une étude menée par des professeurs d’Audencia avec l’institut BVA remet en cause ce qui est généralement affirmé lorsque l’on évoque le rapport au travail des Français.
L’autocompassion a un effet bénéfique sur la santé et la qualité de vie. Pour cultiver cet état d’esprit, il est utile de faire régulièrement le point sur qui nous sommes et qui nous voulons être.
Lionel Francou, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Partager son repas avec le voisin ? L'année dernière 30 millions de personnes ont participé à la Fête des voisins. Succès de convivialité ou événement artificiel ?
Une baisse de performance ou de qualité dans le travail doit être interprétée comme le signal d’une charge mentale trop élevée. Pour y remédier, plusieurs pistes peuvent être explorées.
Si les employés sont tenus d'être disponibles et connectés après les heures de travail, ils devraient également être autorisés, voire encouragés, à dormir au travail.
La capacité d’adaptation, devenue l’un des « soft skills » les plus prisés des recruteurs, peut aussi être à l’origine de conséquences négatives aujourd’hui encore peu étudiées.
Noradrénaline, adrénaline et dopamine font partie des ingrédients biochimiques indispensables à la recette du coup de foudre, première mise en bouche avant le plat de résistance : l’amour durable.
S'il y a des raisons de penser que la crise de la quarantaine existe, les malaises survenant à cette période auraient pu se produire aussi bien avant qu’après cet « âge mûr » difficile à cerner.
Si les activités en freelance permettent d’améliorer le sentiment de bien-être professionnel, elles peuvent aussi être source de dégâts sur l’individu.
Pourquoi l'exercice et l'alimentation prennent autant de place ? Pourquoi la minceur est-elle devenue une vertu et le surpoids, son contraire ? Il faut chercher du côté du message que la société envoie.
La sérotonine joue un grand rôle dans la régulation de nos émotions et de nos humeurs, favorisant calme et stabilité. Mais lui prêter la faculté de rendre heureux, c’est aller un peu vite en besogne.
Les Occidentaux ont le devoir de prendre soin d'eux – se nourrir sainement, faire suffisamment d’exercice et s’examiner pour dépister les maladies – afin de minimiser les coûts de soins de santé.
La philanthropie a largement participé au développement de l’entraide et au bien-vivre ensemble. À l'aube d'une nouvelle ère industrielle, elle est plus essentielle que jamais.
Notre rapport culturel à l’échec est source de dégâts sur les individus et les organisations. Or, l’échec, inéluctable, aide aussi à trouver des opportunités.
Hubert Jaspard, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Les premiers travaux visant à mettre en place une organisation scientifique du travail ont rapidement été contestés. Près d’un siècle plus tard, ils continuent pourtant d’inspirer les entreprises.
Associate professor en économie - Grenoble Ecole de Management, F-38000 Grenoble, France - coordinatrice recherche Chaire Unesco pour une culture de paix économique - co-titulaire Chaire Territoires en Transition, Grenoble École de Management (GEM)
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)
Professeur des universités, médecin hospitalier, Inserm 1107, CHU Clermont-Ferrand, Président de la Fondation Institut Analgesia, Université Clermont Auvergne (UCA)
Professeur de Gestion des Ressources Humaines, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-être au travail et Paix Economique à Grenoble Ecole de Management, Grenoble École de Management (GEM)