Julie Pannetier, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Andrainolo Ravalihasy, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Les violences sexuelles envers les femmes sont de mieux en mieux connues parce qu’elles font l’objet d’enquêtes et que la parole se libère. Celles subies par les femmes immigrées sont moins connues.
Une femme sur quatre en France est victime de violence domestique. Mais comment agir quand cela concerne notre collègue, notre amie ou un membre de notre famille ?
Parmi les mesures clefs prises par le gouvernement pour lutter contre les violences faites aux femmes, la condition des femmes étrangères demeure un point faible.
Depuis une dizaine d’années, l’expression «éducation positive», souvent reliée à la bienveillance, connaît un franc succès. Que recouvre-t-elle exactement ?
Que doit faire un soignant qui soupçonne des violences conjugales, voire craint un féminicide ? Peut-il faire fi du secret médical, au risque de rompre la confiance et d’engager sa responsabilité ?
Une enquête inédite menée en Gironde en 2018 révèle que les femmes cadres et victimes de violences conjugales demeurent peu comptabilisées, restent souvent isolées et peu prises en charge.
Le « Grenelle des violences conjugales » lancé le 3 septembre dernier interroge et divise déjà les intervenant·e·s de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Les données récurrentes sur les violences faites aux femmes font écho à la perplexité des professionnels engagés sur le terrain, comme le montre notre recherche menée en Alsace.
Les problématiques des violences conjugales sont susceptibles de se reproduire sans fin de génération en génération, si les enfants qui en sont témoins ne bénéficient pas d’un accompagnement adapté.
Catherine Kikuchi, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
L'histoire médiévale est pleine de femmes enlevées, mariées contre leur gré, violées, frappées, assassinées voire décapitées dans le cadre de leur mariage.
Pauline Delage, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La marche du 24 novembre contre les violences faites aux femmes doit aussi rappeler à l’État que les associations luttant contre ce phénomène rencontrent de trop grandes difficultés économiques.
Les objets connectés rendent bien des services, mais ils peuvent devenir de véritables armes dans les mains de personnes mal intentionnées. Comment prévenir ces nouveaux risques ?
Les violences sexistes constituent toujours une réalité majeure de la société française. Si le droit positif a évolué, il reste beaucoup à faire sur le plan éducatif, notamment auprès des hommes.
Le président de la République a accordé une grâce totale à cette femme condamnée pour le meurtre de son mari violent. Les tribunaux peinent à appréhender le phénomène de domination dans le couple.
Les violences conjugales sont devenues une préoccupation majeure pour les autorités. Au-delà des interventions pénales, limitées, leur analyse permet d’envisager d’autres types d’action.
UNESCO co-Chair in Prevention of Radicalisation and Violent Extremism; Professor of Inclusive Practices in Visual Arts, Faculty of Fine Arts, Concordia University
Professeure à l’Université Panthéon-Assas Paris II et membre du Centre d’études et de recherches de sciences administratives et politiques (CERSA), Université Paris-Panthéon-Assas