Les acteurs financiers publics peuvent jouer un rôle clé dans la transition écologique. Dans les faits, leurs déclarations d’intention tranchent toutefois avec leurs pratiques réelles.
Djamila Mones, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Articulé aux questions pétrolières, porté par des politiques comme les lobbys extractivistes, le pétropopulisme associe le pétrole canadien au « bien », voire au « bien commun ».
Alors que d’autres pays européens s’engagent vers des scénarios 100 % renouvelables, la France reste à la traîne. Comment expliquer cette « French touch » en matière d’énergie ?
Zones agricoles, aires périurbaines, friches industrielles, massifs forestiers… La réparation du monde passera par la reconfiguration de ces espaces géographiques et sociopolitiques.
Si les projets coopératifs se multiplient pour produire de l’électricité grâce aux renouvelables, autonomie énergétique ne rime pas toujours avec démocratisation.
S’ils sont nombreux à se mobiliser lors des manifestations pour le climat, les jeunes changent-ils vraiment leurs habitudes de vie au quotidien ? Quelques éclairages.
Le prochain quinquennat devra répondre à ces deux questions sur le nucléaire : combien de temps doit-on exploiter le parc existant ? Par quels moyens de production remplacer les vieilles centrales ?
Refonder la politique forestière française implique de trancher trois grands dilemmes : celui de la souveraineté, celui de la multifonctionnalité et le dilemme démocratique.
Le plan de relance France 2030 fait la part belle au nucléaire avec les « SMR ». Comment fonctionnent ces réacteurs innovants ? Quand seront-ils déployés ?
Dans sa nouvelle étude,« Transition(s) 2050 », l’Ademe dévoile quatre scénarios pour lutter contre le changement climatique. La sobriété, à différents degrés, y tient une place de choix.
Le « messianisme électrique » dans lequel nous évoluons nous promet de tout changer sans que rien ne change dans l’ordre établi, compromettant ainsi la possibilité d’une transition écologique.
Il est urgent d'engager la transition énergétique, sans se résoudre au fatalisme ni attendre une solution miracle. Les technologies pour une sobriété acceptable, sans régression, sont disponibles.
La conjoncture post-Covid, le fonctionnement des marchés, la nécessaire décarbonation de l’économie mondiale : autant de facteurs qui expliquent les effets yo-yo des prix de l’énergie.
Daniel Hissel, Université de Franche-Comté – UBFC; Driss Stitou, Centre national de la recherche scientifique (CNRS), and Pascal Ortega, Université de la Polynésie Française
De nouveaux systèmes à base d’hydrogène permettent non seulement de stocker de l’électricité, mais aussi de générer du chaud et du froid.
Face aux exigences environnementales, les prestataires de services de transports, d’emballage et de stockage adoptent de nouvelles pratiques qui varient toutefois selon la taille de l’entreprise.
Les plates-formes de financement participatif représentent un nouveau mode de soutien à la transition énergétique, en privilégiant notamment la participation citoyenne.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay