La crise a transformé les besoins des clients, qui se disent aujourd’hui plus sensibles aux communications numériques qui dépassent le seul champ commercial.
Le marketing a souvent été accusé d’avoir favorisé la surconsommation et le gaspillage des ressources.
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La promotion de nouvelles pratiques plus responsables apparaît comme un levier pour dépasser le clivage entre deux domaines généralement perçus comme antinomiques.
La pandémie a fortement changé le comportement des individus, qui ont limité leurs interactions physiques et privilégié les achats en ligne ou sans contact.
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Pour combler le manque de proximité avec les consommateurs, les marques peuvent miser sur la gamification, l’« edutainment » ou encore les dispositifs « phygitaux ».
Pour les produits comme les fruits et légumes, les consommateurs restent attachés à la possibilité de les voir, les toucher, les sentir ou même les goûter avant de les choisir.
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Les recherches récentes indiquent qu’en virtuel, les consommateurs se montrent plus sensibles à des offres de fruits et légumes « modérément » difformes, qui véhiculent une image plus qualitative.
L’entreprise du Puy-de-Dôme Technibois63 a réussi à vendre sa skyline de la chaîne des Puys à un client aux États-Unis pendant le confinement.
Capture d'écran site internet Technibois
En Auvergne, trois petites entreprises fermées en raison du confinement ont mis en place une nouvelle relation client en quelques jours et avec des moyens réduits.
Trier nécessite d’accepter de se séparer des objets. Une décision qui peut s’avérer douloureuse pour certains.
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L’art de réorganiser son intérieur, popularisé par l’émission de Marie Kondo sur Netflix, répond aux attentes des consommateurs qui ont du mal à se débarrasser des objets qui encombrent leur espace.
Acheter des produits locaux, une pratique pas toujours écologique.
Jean-Pol Grandmont
La fragmentation des flux en petits volumes limite les effets en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les entreprises scandinaves utilisent le « hygge », notion culturelle décrivant les intérieurs confortables et chaleureux, comme argument de vente.
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Selon une étude, la demande pour les produits à connotations culturelles se décompose entre appréciation de la culture en question, envie de découverte… et simple omniprésence de l’offre.
Dans le contexte sanitaire du coronavirus, les livreurs se retrouvent exposés au risque de contamination ce qui peut occasionner une baisse de leur bien-être psychologique ou physique.
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L’acception classique et dominante offre une vision restreinte à la satisfaction du client final et néglige la prise en compte des autres parties prenantes dans la stratégie d’entreprise.
L’affichage environnemental obligatoire était déjà envisagé en 2007, mais le projet n’a finalement jamais abouti.
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La Convention citoyenne pour le climat préconise la généralisation de l'affichage carbone. Pour aboutir, la mesure devra éviter les écueils des précédentes tentatives.
La mise en avant des seniors par les marques attire l’attention, car celle-ci demeure peu courante.
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Loin de vieillir l’image des marques, les personnes âgées génèrent un phénomène d’identification positive qui renforce l’intérêt et la confiance du consommateur.
On l'a dit et répété : manger sainement, c'est manger varié. Et cette variété s'entend en réalité du champs à l'assiette, de la fourche à la fourchette. Explications.
Toucher un fruit reste un bon moyen de s’assurer de sa qualité, quitte parfois à le salir ou l’abîmer.
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Ce besoin déclenche chez d’autres consommateurs une réticence à l’achat. C’est ce qu’on appelle l’inférence de contamination.
Personne n’a désormais intérêt à ce qu’une économie majeure décroche brutalement, au risque d’entraîner toutes les autres dans son sillage.
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Les mesures d’urgence, les habitudes des entreprises ou encore des consommateurs rendent le scénario du maintien de l’existant plus plausible que celui de l’avènement d’un « monde d’après ».
Les entreprises dotées de compétences dans la logistique, le sourcing et le marketing digital ont pu tirer leur épingle du jeu pendant le confinement.
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Le Covid-19 a provoqué l’accélération de certaines tendances de consommation telles que la vente en ligne, poussant ainsi les entreprises à investir dans l’« omnicanalité ».
Pendant le confinement, les consommateurs forcés de modifier leurs habitudes d'achats ont perçu une augmentation significative des prix.
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Face à la récession, la guerre des prix entre les enseignes de distribution fait rage. Or, une stratégie de communication orientée sur la sécurité et la confiance s’avère aussi indispensable.
En période de crise et de perte de confiance en l'économie, les ménages privilégient les placements qui permettent d'éviter le risque comme le livret A.
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Les ménages ont tendance à adapter plus fortement leurs comportements en période de contraction économique qu’en période d’expansion, ce qui explique les fortes collectes du mois de mars.
Une femme collecte des dons de nourriture à Badalona, en Espagne.
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Le réseau international de chercheurs de The Conversation se penche sur les conséquences économiques et sanitaires du déconfinement.
Entre ruée sur les supermarchés et engouement pour le drive ou les circuits courts, le confinement a provoqué des changements de consommation notables.
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Les craintes sur le pouvoir d’achat pourraient notamment démentir les intentions des Français qui souhaiteraient désormais privilégier les circuits courts, le bio ou les produits locaux.
À New York, des candidats postulent pour un emploi sur un chantier, le 26 mars dernier. En un mois, les États-Unis ont enregistré 22 millions d'inscriptions au chômage.
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Professeur Emérite de Nutrition Université Sorbonne Paris Nord (Paris 13) - Praticien Hospitalier Département de Santé Publique, Hôpital Avicenne (AP-HP), Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, U1153 Inserm,Inra,Cnam, Université Sorbonne Paris Nord