Le mouvement en cours en Biélorussie attend du pouvoir un respect effectif de la Constitution. Cette conquête d’un État de droit fonctionnel est sans doute le prélude à des changements plus profonds.
Comment les actions menées par les sociétés civiles au Maghreb se traduisent-elles concrètement ? Pour quels résultats ? Le Maghreb, un exemple de la reconstruction citoyenne.
Désarçonné par l’ampleur du mouvement de contestation qui exige son départ et perdure malgré la répression qu’il a déclenchée, le président Loukachenko va-t-il lâcher du lest ?
Dans un Liban balayé par une puissante vague de protestation populaire, le Hezbollah cherche à tout prix à maintenir le système existant, fondé sur le confessionnalisme.
Le putsch militaire qui a renversé le président malien s’explique en bonne partie par la mauvaise volonté dont le chef de l’État a fait preuve dans son dialogue avec l’opposition.
L’explosion de mécontentement de la population du Bélarus après la récente présidentielle a pris de court l’inamovible dirigeant autoritaire Alexandre Loukachenko.
La campagne électorale en vue de la présidentielle qui se tiendra en Biélorussie le 9 août prochain est marquée par une contestation croissante du président Loukachenka, au pouvoir depuis 1994.
Sarah Gensburger, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Un éclairage sociologique sur le débat actuellement en cours dans de nombreux pays du monde sur l’opportunité ou non de déboulonner des statues honorant des personnalités controversées.
Pékin érode toujours davantage le principe « Un pays, deux systèmes » en vigueur à Hong Kong depuis sa rétrocession à la Chine en 1997. La tension est dernièrement encore montée d'un cran.
Le Covid-19 frappe un Chili où, depuis des mois, la population conteste vertement la politique néolibérale du président Piñera. Sa gestion de la pandémie alimente encore le ressentiment à son égard.
Après la sidération et la peur, c’est désormais la colère qui monte partout dans le monde, parmi les populations comme parmi les responsables politiques. Les conséquences seront durables.
La mobilisation du peuple algérien, depuis plus d’un an, est remarquable par sa ténacité et par son pacifisme. Et si ce peuple, dans son ensemble, était récompensé par le prix Nobel de la paix ?
Thierry Kellner, Université Libre de Bruxelles (ULB) et Mohammad Reza Djalili, Institut des hautes études internationales et de développement de Genève
Les législatives iraniennes du 21 février ne changeront rien à la situation catastrophique d’un pays isolé, économiquement sinistré et en proie à une contestation intérieure massive.
L’armée algérienne se méfie profondément du Hirak, ce mouvement social qui a emporté le système Bouteflika. Au point qu’une alliance entre les militaires et les islamistes n’est pas à exclure…
Une fois de plus, des terres autochtones non cédées sont annexées par la force. On ne peut pas toujours imposer en toute impunité la primauté de l’économie sur les droits des peuples.
Dans le contexte de mobilisation des enseignants-chercheurs, plus d’une centaine de revues se sont déclarées « en grève » ou « en lutte ». Quel est leur rôle dans le paysage des sciences humaines ?
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La mobilisation est plus complexe qu’en 1995 contre le plan Juppé. Elle témoigne d’une tendance à la radicalité et d’un ressentiment envers le chef de l’État, sur fond de système politique décomposé.
Chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay