La crise actuelle cloue les avions au sol. Les États et les institutions de l’UE se portent donc au secours des compagnies aériennes européennes, mais ces aides s’accompagnent de nombreuses questions.
Face à la pandémie, le pouvoir de Recep Tayyip Erdogan a donné la priorité à la préservation de l'activité économique, et profité du contexte pour renforcer le contrôle qu'il exerce sur la société.
Certains auteurs nous ont livré en leur temps leur vision des épisodes tragiques que sont les grandes épidémies. Quelles leçons devrions-nous en tirer ?
L’autorité des experts repose sur une vision idéale du fonctionnement de la science, qui méconnait les interdépendances de la recherche et de la société et l’importance des « savoirs d’opinion ».
Le confinement a un impact sur la faune -pour le meilleur et pour le pire. Les bénéfices obtenus par un retrait des humains sont inégalement répartis entre les espèces.
La recherche fondamentale permet d'éclairer ce que nous savons sur les coronavirus. Nous connaîtrons d'autres épidémies, il est donc crucial de poursuivre et de développer ce type de travail.
Comment éduquer dans un contexte d’incertitude généralisée ? Comment armer les enfants face aux défis futurs ? La question se pose après les deux chocs que nous venons de subir.
Les épidémies révèlent les inégalités tolérées en temps « normal » mais qui auront ont un impact délétère sur la santé d'une population si des mesures ne sont pas prises pour compenser ces injustices.
À mesure que la distanciation sociale s'installe, nous intégrons de plus en plus les communications en ligne dans notre vie sociale. Mais elles ne compensent pas le langage corporel ou le toucher.
Des rêves plus vifs, plus nombreux, dont on se souvient mieux… Le confinement semble aussi avoir perturbé nos mondes oniriques. Et ce n’est pas qu’une impression.
S’il est certain que l’entraide est essentielle en temps de crise, et que des élans de solidarité ont émergé, une question persiste : pourquoi les réseaux d’entraide bénévoles n’ont-ils pas suffi?
Etienne Klein, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Que peut nous apprendre la physique du confinement ? Notre perception du temps est altérée, notre espace limité, c’est donc notre espace-temps dans son ensemble qui se retrouve métamorphosé.
La récente chute du gouvernement au Kosovo, favorisée par la vision court-termiste de l’administration Trump, fait le jeu de la Serbie. Quant aux Européens, ils restent aux abonnés absents.
Au pays de Vladimir Poutine, l’amplification de la surveillance numérique mise en œuvre dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19 suscite bien des inquiétudes.
Si le temps inédit du confinement est propice au déconfinement d’espèces animales et végétales, il a des effets sociétaux et psychologiques néfastes sur les citadins en les coupant de la nature.
Au-delà des enjeux politiques et sociaux, le retour progressif des élèves en classe, à partir du 11 mai, pose une foule de questions pratiques. Les retours internationaux peuvent aider à y répondre.
Un retour sur les évènements des derniers mois révèle que plusieurs alertes issues de la recherche n’ont pas été intégrées à temps dans l’action gouvernementale.
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)