François Robinet, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
À la veille du second tour de l’élection présidentielle, Jean‑Luc Mélenchon adopte une position ambiguë vis-à-vis du Front national. Une stratégie dangereuse pour lui comme pour son mouvement.
Avner Bar-Hen, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) y Arthur Charpentier, Université de Rennes 1 - Université de Rennes
Nous aimons croire que la statistique nous indiquera quelle est la probabilité que tel ou telle candidat remporte l’élection présidentielle. C’est illusoire. Démonstration.
Les bulletins blancs ou nuls devraient orienter ce 7 mai, d’une manière tout à fait inédite dans l’histoire du vote en France, les résultats du scrutin.
Les électeurs ont assisté à un débat violent et brutal entre concurrents qui s’affrontent de façon aveugle sur un agenda incomplet, dans une interaction belliqueuse et avec des attaques frontales.
Les réseaux sociaux permettent de déployer des campagnes de convictions mais pas de conversion. Et confortent avant tout les individus dans leurs positions.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Les dérives de l’irresponsabilité, de la haine et de la jouissance destructive et autodestructive sont le fait d’une société qui perd son principe d’unité.
Le bouillonnant candidat a été rattrapé par le principe de réalité : aux États-Unis, l’homme le plus puissant du monde n’a pas les clés du pouvoir. Et Donald Trump l’apprend à ses dépens.
Pour la première fois peut-être dans une élection présidentielle, la façon dont les candidats voient l’inscription de la France dans le monde pourrait être la variable déterminante à l’heure du choix.
Le scrutin a ouvert une porte historique vers une nouvelle distribution de la représentation politique. À condition qu’elle ne se referme pas brutalement sous le souffle de la peur de l’inconnu.
La vague de fond de cette élection présidentielle est l’installation du populisme dans la vie politique : les candidats s’en inspirant réunissent globalement la moitié de l’électorat.
Les intentions de vote pour le Front national augmentent chez les professeurs. Mais le phénomène n’est pas aussi spectaculaire que certains médias et instituts de sondage le laissent croire.
Interview avec Nedjib Sidi moussa, auteur de « La fabrique du musulman » paru au printemps 2017, remettant en cause le discours racial dans le débat socio-politique.
La plateforme de recherche #Idéo2017 montre que si le mot « islam » est peu représentatif des tweets de Marine Le Pen, ses dérivés en -iste et -isme le sont beaucoup plus.
Hervé Le Bras, Auteurs historiques The Conversation France
C’est bien connu, les pauvres votent FN… Sauf qu’il s’agit, en bonne partie, d’une idée reçue. La géographie du Front national est celle des territoires démunis, ce qui n’est pas la même chose.
Échecs à répétition sur le front intérieur, accusations de collusion avec la Russie, guerre des clans à la Maison Blanche : il était urgent pour le Président américain de réagir, et ce fut en Syrie.