Les politiques d’attractivité d’une ville ou d’un territoire se fondent essentiellement sur des critères de performances économiques qui éclipsent les facteurs humains et environnementaux.
Jean-Michel Servet, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Les expérimentations menées par les économistes comme Esther Duflo, lauréate du « Nobel » 2019, ne questionnent jamais l’organisation néolibérale dans laquelle ils évoluent.
Les groupes ont de plus en plus de mal à recruter et fidéliser les « talents ». Mais cette apathie représente à la fois un signal d’alarme et un potentiel pour la transition écologique.
Un régime alimentaire adapté, combiné avec la pratique modérée d’exercices physiques à faible impact, peut améliorer l’état des personnes atteintes d’arthrose.
Bonheur au travail, méditation, « core competences »… Selon la théorie, les entreprises ont succombé aux dernières tendances en matière de management. En pratique, c’est nettement moins évident.
Les objectifs de croissance et de réduction du chômage semblent avoir pris le pas dans les débats sur la contribution de l’entreprise à la vie de la cité : une évolution qu’il est possible de corriger.
On prête moult vertus à la méditation de pleine conscience, parfois sans base scientifique. Pour ce qui est d’améliorer la concentration ou la mémoire de travail, la science a parlé : elle valide.
Dans les entreprises, les pratiques ont commencé à évoluer. Mais déjà, de nouveaux enjeux apparaissent : effets du digital sur la santé, partage de la valeur, et même… excès de bien-être au travail.
Le lien entre bien-être et personnalité est complexe, mais contrairement à ce que suggéraient les recherches précédentes, il ne suffit pas de se comporter de façon extravertie pour se sentir mieux.
Ce que les scientifiques préconisent pour soigner la « cyberaddiction » contemporaine, qui affecte notre qualité de vie et nos capacités de concentration.
Le désengagement des salariés découle d’origines sur lesquelles il est possible d’agir en posant le bon diagnostic. L’amélioration des relations avec les fournisseurs constitue un levier essentiel.
Selon une récente étude, seuls 10 % des salariés français se sentent engagés dans leur travail. Le désengagement semble parfaitement accepté par nos organisations. Pourquoi ?
Eva Illouz, Hebrew University of Jerusalem et Edgar Cabanas, Max Planck Institute for Human Development
« Le bonheur est-il cet objectif suprême que nous devrions tous nous efforcer d’atteindre ? » s’interrogent les chercheurs Éva Illouz et Edgar Cabanas dans leur ouvrage « Happycratie ».
Aux États-Unis, la question du bonheur s’invite avec succès dans les amphis. L'université de Cergy-Pontoise, elle, crée un laboratoire sur le bien-être dans les organisations, dont l'école.
Après les salariés, ce sont les députés qui sont victimes de souffrance au travail et menacés de burn-out. Ces situations engendrent un sentiment général de résignation, qui peut être combattu.
Les personnes les plus productives se réservent un bloc d’heures dans la journée pour accomplir leur travail important : réfléchir, écrire, programmer, créer…
Le recentrage sur l’humain, en vogue dans le management d’entreprise, peine à sortir du mode incantatoire. Et si le souci de l’autre était la porte ouvrant sur l’ère du « prendre soin » ? Témoignages.
Associate professor en économie - Grenoble Ecole de Management, F-38000 Grenoble, France - coordinatrice recherche Chaire Unesco pour une culture de paix économique - co-titulaire Chaire Territoires en Transition, Grenoble École de Management (GEM)
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)
Professeur des universités, médecin hospitalier, Inserm 1107, CHU Clermont-Ferrand, Président de la Fondation Institut Analgesia, Université Clermont Auvergne (UCA)
Professeur de Gestion des Ressources Humaines, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-être au travail et Paix Economique à Grenoble Ecole de Management, Grenoble École de Management (GEM)