Fanny Fronton, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Non, le sang n’est pas stérile. Et analyser les bactéries qui s’y trouvent pourrait permettre d’évaluer la santé des poissons et d’éviter l’effondrement de leurs populations.
Il ne viendrait à l’idée de personne de manger un animal en voie de disparition comme le lynx ibérique. Alors pourquoi mangeons-nous encore des anguilles ?
Réflexion sur la pertinence de fusionner les agendas sur le climat et sur la biodiversité afin d’éviter un système à deux vitesses dans une ère post-pandémique.
Après 12 mois d’expédition, 800 plongées, 11 îles étudiés, les scientifiques du projet DEEPHOPE ont obtenu des résultats étonnants sur les coraux en zone crépusculaire en Polynésie française.
Les images évoquées par le réchauffement global des températures sont souvent celles de la fonte des calottes glaciaires. Mais un autre phénomène est aussi en marche : la redistribution du vivant.
Les absorbants UV et les antioxydants industriels sont utilisés dans plusieurs biens de consommation afin de les protéger des rayons UV. Ils peuvent avoir un impact sur la santé des écosystèmes.
Les littoraux sont particulièrement touchés par cette pollution sonore anthropique qui affecte la faune marine, pour qui l’usage du son remplit des fonctions essentielles.
Plusieurs produits chimiques de la famille des retardateurs de flamme, ajoutés à une gamme de produits de consommation courante, se retrouvent dans l’environnement et contaminent la faune aquatique.
La diversité génétique est capitale pour la survie des écosystèmes. Des engagements internationaux sont plus que jamais nécessaires et maintenant réalisables pour optimiser sa protection.
Thomas Uboldi, Université du Québec à Rimouski (UQAR)
L’océan est souvent considéré comme un univers silencieux. Or, aujourd’hui, de nombreuses études soulignent l’importance du paysage sonore pour une multitude d’espèces marines, petites et grandes.
La contamination des eaux littorales par des antibiotiques et des pesticides pourrait conduire au développement de bactéries résistantes aux antibiotiques dans les populations de coquillages.
L’ADN environnemental révèle que la biodiversité des grands fonds est bien plus importante que ce que l’on pensait, avec plus d’un tiers des espèces encore inconnues.