Au-delà des enjeux politiques et sociaux, le retour progressif des élèves en classe, à partir du 11 mai, pose une foule de questions pratiques. Les retours internationaux peuvent aider à y répondre.
La pandémie du Covid-19 nous oblige à accélérer la transformation à l’échelle mondiale des pratiques de partage des connaissances et de collaboration tout au long de la vie.
Les initiatives gouvernementales pour assurer le maintien des apprentissages ne sauraient être efficaces sans la mise à profit d’une ressource éducative inestimable : l’expertise des enseignants.
Malgré le confinement, les chercheurs ne renoncent pas au dialogue avec le grand public. Ils lancent de nouveaux formats sur le web, montrant que la science peut s’expérimenter et se raconter partout.
Le fait d’être dans une classe de « bon » niveau est en général corrélé avec de meilleurs acquis scolaires. Mais ne faut-il pas prendre en compte d’autres paramètres, d’ordre psychologique ?
Comment faire pour que la sanction ne soit pas seulement une parenthèse dans le processus éducatif, mais qu’elle y contribue pleinement ? Quelques éclairages historiques et perspectives.
Le contrat entre l’école et la société mériterait une mise au point en profondeur, car il ne repose plus sur une évidence comme cela a été assez largement le cas avant les années 1960.
L’enquête PISA sur les compétences des élèves, dont les prochains résultats sont attendus le 3 décembre 2019, est l’objet de nombreux travaux critiques. Comment expliquer alors son succès croissant ?
Comment mieux lutter contre l’échec scolaire ? Quelles en sont les causes ? Des chercheurs ont demandé directement leur avis aux enseignants. Une enquête qui fait ressortir de multiples clivages.
S’il appartient aux élèves enseignants, dûment prévenus, de se préparer à vivre des situations de terrain difficiles, il appartient aux cursus des futurs INSPE de le former à y « faire face ».
À l’approche d’un examen, faut-il céder à la tentation du bachotage ? Plutôt que de lire et relire ses cours, mieux vaudrait se créer des fiches de questions pour se tester régulièrement.
On considère souvent que des classes moins chargées permettent une ambiance de travail plus sereine et un meilleur suivi des élèves. Mais les recherches montrent que les enjeux sont plus complexes.
Mael Virat, Université de Lille - initiative d'excellence
On insiste souvent sur la distance professionnelle dont les enseignants doivent faire preuve avec les élèves. Mais cela revient-il à écarter les émotions, si importantes pour transmettre des savoirs ?
Aussi ancienne que l’invention de la photographie, la photo de classe est devenue depuis le milieu du XIXᵉ siècle un rituel qui, à l’heure du numérique, reste incontournable.
Agnès Leroux, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
En primaire, les élèves n’ont pas peur de s’exprimer en anglais. Mais, arrivés en classe de troisième, seuls 25 % le font dans une langue correcte d’un point de vue grammatical.
Les classes uniques, emblèmes des petites écoles rurales, sont en voie de disparition. Mais leur modèle, celui de la classe « multiâge » a en fait de beaux jours devant lui. Explications.
Le harcèlement scolaire est longtemps resté englobé dans les débats sur la violence scolaire. Ce n’est qu’au début des années 2010 que les pouvoirs publics ont pris conscience de la nécessité d’agir.
Tout élève ajuste son investissement à un contexte précis et aux bénéfices qu’il peut en espérer. Voilà une constante de la psychologie humaine à ne pas négliger pour adapter sa pédagogie.