Olivier Meier, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) dan Julien Fernando, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Au-delà de la pertinence des complémentarités entre les partenaires, la réussite dépend de la manière dont les acteurs vont relever les nombreux défis relationnels.
S’ils réussissent aussi bien en classe que les élèves des villes, les jeunes ruraux s’orientent moins souvent vers des filières sélectives. Faut-il y voir un réflexe d’autocensure ?
Avec la généralisation des cours à distance pendant la pandémie, les lectures recommandées sur papier ont souvent laissé place à des documents multimédias. Mais est-ce aussi efficace pour la mémoire ?
L’ensemble des éléments demandés pour la constitution des dossiers inspire aux candidats un sentiment de justice qui a toutefois un coût, celui d’une préparation chronophage et d’une longue attente.
Les démarches de l’Université Laurentienne pour se mettre à l’abri de ses créanciers sont un exercice comptable qui lui permet de faire fi de son mandat public à l’égard de la francophonie ontarienne.
Si l’on peut constater une montée du discours valorisant les sciences humaines et sociales pour la formation d’ingénieurs innovants, la réalité du terrain est plus complexe.
Les candidats en provenance de lycées privés sont plus nombreux dans des établissements sélectifs comme Sciences Po et Dauphine. Mais sont-ils vraiment plus représentés parmi les admis ?
La crise sanitaire et les mesures prises pour lutter contre l’épidémie bousculent les traditionnels rites de passage vers l’âge adulte, mais l’importance des groupes de pairs ne faiblit pas.
Avec les restrictions liées à la crise sanitaire, la détresse psychologique augmente chez les étudiants. Pour endiguer ce mal-être, les établissements tentent de miser sur l’activité physique.
En quelques jours, les universités ont dû transférer leurs cours en ligne. Cette transition forcée laissera des marques et les pratiques d’enseignement ne reviendront jamais tout à fait comme avant.
François Vatin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Comment les universitaires en sont-ils donc arrivés à l’idée qu’ils pouvaient faire « deux métiers », donnant ainsi un sens disjonctif à l’intitulé de leur statut : « enseignant-chercheur » ?
Hugo Harari-Kermadec, École Normale Supérieure Paris-Saclay – Université Paris-Saclay dan Mélanie Sargeac, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La Loi de programmation marque un retournement temporel dans le financement de la recherche qui accentue les inégalités entre établissements et accroit la compétition.
Irène Pereira, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Peut-on mener des recherches militantes dans les universités ? C’est l’une des questions que nous invite à regarder de plus près la polémique lancée par la ministre de l’Enseignement supérieur.
Pourquoi ne pas saisir au vol le projet d’une « enquête sociologique » formulée par la ministre et envisager sur le fonds un ensemble de problèmes qui ne se résument pas à un néologisme agressif ?
Comment gérer l'ensemble des distractions qui viennent parasiter les situations de cours ? Les cours en visioconférence amènent les enseignants à se repositionner.
On qualifie souvent les jeunes générations de « digital natives ». Mais ont-elles vraiment délaissé le papier ? Et est-il si évident pour elles de se concentrer sur les écrans ?
Alessia Lefébure, École des hautes études en santé publique (EHESP)
La pandémie a donné un coup de frein à la mobilité étudiante dans le monde. Les universités américaines en sont bien sûr affectées. Mais elles font face aussi à une baisse des inscriptions nationales.
Comment inviter les élèves à participer aux cours et à se mettre en situation d’expérimentation quand l’ordinateur devient la salle de classe principale ?
Elyès Jouini, Université Paris Dauphine – PSL; Clotilde Napp, Université Paris Dauphine – PSL; Georgia Thebault, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), dan Thomas Breda, Paris School of Economics – École d'économie de Paris
La sous-représentation des femmes dans les filières liées aux mathématiques est plus forte dans les pays les plus développés et les plus égalitaires. Un paradoxe lié aux stéréotypes de genre.
Professeur des Universités en Biochimie, Chef du département Génie Biologique de l'IUT Sénart-Fontainebleau; Président de PROMOSCIENCES, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)