Entre observation participante et paroles de « gilets jaunes » de la région lyonnaise, retour sur ce qui a changé dans le quotidien des acteurs impliqués.
Le mouvement des gilets jaunes a eu du mal à s’imposer dans ce que les médias nomment « les banlieues ». Pourquoi ? Est-ce à dire que ces espaces ne seraient pas politisés ?
Si le mur de Berlin est tombé en 1989, la remise en cause du pouvoir communiste a commencé en Pologne 9 ans plus tôt. Aujourd’hui, l’héritage du syndicat Solidarnosc fait l’objet de débats acharnés.
Né en 2012, ce mouvement est parvenu à augmenter le salaire minimum dans plusieurs États et entreprises sans recourir aux grèves classiques. Une inspiration pour le syndicalisme français ?
Les mobilisations indépendantistes en Catalogne constituent une nouvelle occasion pour l’extrême droite d’avancer des pions dans le jeu politique espagnol.
Les mobilisations massives qui agitent le pays ont été initiées par les enfants de la démocratie, contre un modèle économique et politique encore marqué par l’ère Pinochet.
Il n’y a pas de débat partisan sur la question climatique pour le moment. Le jeu politique se déroule dans la rue. Les enjeux sont portés par une kyrielle de personnes, de réseaux et d’organismes.
Manon Ott, Université d’Evry – Université Paris-Saclay
Comment vit-on dans ces anciennes banlieues ouvrières en mutation ? Comment s’y engage, ou non, la jeunesse actuelle ? Un documentaire explore un pan méconnu de la banlieue des Mureaux. Extraits.
En Afrique aussi la jeunesse se mobilise pour le climat, même si pour différentes raisons structurelles, le mouvement apparaît plus timide que dans d’autres régions du monde.
La désobéissance civile est un bon moyen d’attirer l’attention, mais pour construire sur cette dynamique, les objectifs ne doivent pas être éclipsés par les modes d’action.
Les manifestations non violentes contre le régime de Bouteflika ont ouvert l’espace public en Algérie, rappelant le besoin crucial d’une société civile libre et impliquée.
Doit-on considérer que cette séquence est « une fable, racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien », ou au contraire lui trouver un sens profond ?
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le mouvement des « gilets jaunes » a accepté et compris que la violence peut être éventuellement le prix à payer pour exister et exercer une forte pression sur le pouvoir.
Les populations se sentent privées de tout pouvoir face à une élite qu’elles perçoivent comme corrompue. Une solution : repenser le marché et l’entreprise privée.
Les travaux de plusieurs prix « Nobel » et les économistes comportementalistes convergent avec le ressenti à l’origine de la colère sociale qui s’exprime depuis mi-novembre.