Les entreprises parlent de carboneutralité, décarbonisation atteinte du net zéro. Certaines visent même l’horizon 2030. À l’heure actuelle, il s’agit d’objectifs quasi impossibles.
Le transport maritime sur le Saint-Laurent est en cours d'adaptation au changement climatique en adoptant des technologique intelligentes, durables et en se décarbonisant.
Les perspectives de croissance post-Covid ont notamment été balayées par la guerre en Ukraine et la forte poussée inflationniste, ce qui confronte les décideurs à des choix délicats.
Une meilleure utilisation du parc bâti existant est un enjeu clé pour répondre aux nouveaux besoins tout en limitant la construction neuve. Mais le défi est ambitieux.
La première ministre Elisabeth Borne sera en charge de la planification écologique et énergétique du pays. Pourtant, de tels plans existent déjà, mais ne sont que peu suivis.
Le développement des infrastructures liées aux énergies marines renouvelables repose à la fois sur des modèles informatiques et sur des tests grandeur nature, nécessitant des équipements conséquents.
Céline Mehl, Ademe (Agence de la transition écologique)
Bénéficiant actuellement d'un engouement exceptionnel, les projets couplant agriculture et photovoltaïque pourraient être de réelles opportunités pour l'agriculture et le mix électrique de notre pays.
Pour devenir un instrument clé de la transition énergétique, le marché du carbone doit être guidé par des objectifs climatiques clairs et ambitieux sur le long terme.
Le cas du projet Horizeo révèle qu’aussi ouvert qu’il soit, le débat public tel qu’il est conçu aujourd’hui peine à mettre au jour un consensus entre les acteurs.
Les acteurs financiers publics peuvent jouer un rôle clé dans la transition écologique. Dans les faits, leurs déclarations d’intention tranchent toutefois avec leurs pratiques réelles.
Djamila Mones, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Articulé aux questions pétrolières, porté par des politiques comme les lobbys extractivistes, le pétropopulisme associe le pétrole canadien au « bien », voire au « bien commun ».
Alors que d’autres pays européens s’engagent vers des scénarios 100 % renouvelables, la France reste à la traîne. Comment expliquer cette « French touch » en matière d’énergie ?
Zones agricoles, aires périurbaines, friches industrielles, massifs forestiers… La réparation du monde passera par la reconfiguration de ces espaces géographiques et sociopolitiques.
Si les projets coopératifs se multiplient pour produire de l’électricité grâce aux renouvelables, autonomie énergétique ne rime pas toujours avec démocratisation.
S’ils sont nombreux à se mobiliser lors des manifestations pour le climat, les jeunes changent-ils vraiment leurs habitudes de vie au quotidien ? Quelques éclairages.
Le prochain quinquennat devra répondre à ces deux questions sur le nucléaire : combien de temps doit-on exploiter le parc existant ? Par quels moyens de production remplacer les vieilles centrales ?
Refonder la politique forestière française implique de trancher trois grands dilemmes : celui de la souveraineté, celui de la multifonctionnalité et le dilemme démocratique.
Le plan de relance France 2030 fait la part belle au nucléaire avec les « SMR ». Comment fonctionnent ces réacteurs innovants ? Quand seront-ils déployés ?
Dans sa nouvelle étude,« Transition(s) 2050 », l’Ademe dévoile quatre scénarios pour lutter contre le changement climatique. La sobriété, à différents degrés, y tient une place de choix.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay