Ces travailleurs des plates-formes ont été confrontés à une baisse de leur activité, des risques sanitaires accrus, et même une exposition renforcée aux contrôles de police pour les sans-papiers.
Ce temps de confinement met en avant l'urgence de considérer les neurosciences comme une discipline qui peut aider chacun à le vivre et nous invite à réfléchir aux enjeux neuroéthiques.
La controverse sur la date de réouverture possible des lieux de cultes est révélatrice des tensions habituelles qui agitent la gestion du fait religieux en France.
Déconfinement, les risques psychologiques de la reprise du travail
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Que se passe-t-il au niveau psychologique lorsque tout s’arrête, que le confinement est levé et qu’il faut retourner au travail même si la menace est toujours présente ?
Dans la foulée de la longue controverse du Brexit, le gouvernement Johnson a opté face au Covid pour un positionnement résolument opposé à celui des pays de l’UE.
Après 55 jours de confinement, les contraintes ont été allégées le 11 mai. L’épidémie n’est toutefois pas terminée, et si certains ressentent un sentiment de liberté, chez d’autres l’anxiété s’aggrave.
Hitbox est un sac de boxe interactif fait pour (ré)apprendre à bouger, à remettre son corps en mouvement en jouant. Qui vient frapper ce « clavier-écran » ? Des enfants aux sportifs de haut niveau.
Laissé·e·s à leur sort par leurs États d’origine et ignoré·e·s sur les questions de précarité par leur État d’accueil, les étudiant·e·s africain·e·s en France sont les parents pauvres de la crise sanitaire.
Les récits de personnes immigrées en situation de précarité font état à la fois d’une peur diffuse, exacerbée par les contrôles policiers, de situations de dénuement et de formes de résilience.
La crise actuelle contraint les équipes à l’immobilité, freinant le développement de compétences interculturelles indispensables au bon fonctionnement des organisations multinationales.
Avec le déconfinement, il ne s’agira plus comme nous l’avons fait jusqu’ici d’ériger des barrières fixes et définitives pour se protéger du virus, mais de tenter de continuer à discipliner les corps.
Les sanctions prises pour faire appliquer les mesures de sécurité sanitaire auprès de la population et plus largement, la gestion de la crise bousculent considérablement l’application du droit pénal.
Pendant la phase de confinement « strict », de nouveaux groupes Facebook ont vu le jour, offrant une forme de soutien émotionnel et informationnel à leurs membres.
Depuis le début de l’épidémie, des pères du monde entier se mettent en scène sur les réseaux sociaux. Au-delà du divertissement, leurs vidéos montrent combien l’humour aide à surmonter la peur.
Le management devra traiter les problématiques de l'anxiété du retour après plusieurs semaines loin des locaux, ainsi que la peur d'être contaminé par un virus toujours en circulation.
La crise a accéléré la mise à distance des salariés ou encore de creusement des inégalités. La croissance verte ouvrirait la voie à une démocratisation des organisations qui limiterait ces tendances.
Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)
Professeur Emérite de Nutrition Université Sorbonne Paris Nord (Paris 13) - Praticien Hospitalier Département de Santé Publique, Hôpital Avicenne (AP-HP), Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, U1153 Inserm,Inra,Cnam, Université Sorbonne Paris Nord
Psychiatre, addictologue, maître de conférences des universités - Praticien hospitalier, Inserm U1028 / CNRS UMR5292, responsable du SUAL (Service Universitaire d'Addictologie de Lyon), Université Claude Bernard Lyon 1